
Le leader du parti Yelema, Moussa Mara, a procédé, samedi
dernier dans un hôtel de Bamako, au lancement du tome 2 de son livre intitulé :
«Le Mali entre vents et marées, 2018-2022». Cette présentation s’est déroulée
en présence du préfacier Soumana Sako, non moins ancien Premier ministre, du
chef de la Minusma, El Ghassim Wane, du Haut représentant de la Commission de
l’Union africaine au Mali et au Sahel, Maman Sambo Sidikou et de plusieurs
autres personnalités.
L’ouvrage de 293 pages aborde, entre autres, les questions
relatives à la sécurité, l’armée, les finances publiques, la société civile,
les relations internationales, la mondialisation, la laïcité et l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du
processus d’Alger. Sa publication est rendue possible grâce à la maison d’édition
dénommée «Universitaire européenne». Il est disponible gratuitement en version
numérique via WhatsApp et la page Facebook de l’auteur lui-même. Et pour le
support physique, le document est livré sur commande.
L’écrivain consacre cinq chapitres pour évoquer diverses thématiques
sur le Mali et l’Afrique. En ce sens, l’auteur a dit que ce livre est un
recueil d’articles dont le fil conducteur est le Mali. Lors de la séance d’explication, Moussa Mara
a conditionné la sortie de crise à trois facteurs à savoir l’unité nationale,
la sécurité et la démocratie.
Concernant le premier volet, l’auteur a prodigué des
conseils aux autorités de la Transition en leur demandant d’éviter de commettre
les mêmes erreurs du passé en étiquetant certains de nos compatriotes comme des
adversaires. C’est pourquoi, il a laissé entendre que les Maliens ont du mal à
se mettre ensemble. Mais, a estimé l’ancien Premier ministre, notre pays ne
peut s’en sortir que si les autorités maliennes parviennent à tirer les leçons.
De son point de vue, les pouvoirs publics devraient être équidistants de la
société civile et des acteurs politiques pour plus d’inclusion.
Abordant le second point, le leader politique a fait savoir
que la sécurité mérite plus d’action. Parlant de la démocratie, il a dénoncé
les maux de ce système. Pour lui, l’argent a progressivement pris la place des
idées. D’où la désaffection des acteurs politiques par le peuple. L’argent est
l’objectif n°1 de tous les acteurs de la gouvernance, a déploré Moussa
Mara. Toutefois, il a exprimé ses inquiétudes
quant au financement des formations politiques. «Depuis 2019, l’État ne
soutient plus les partis.
Il faut impérativement le financement public», a
plaidé l’ancien chef du gouvernement, ajoutant que le financement privé est
aussi nécessaire. Mais, a-t-il suggéré, il faut l’encadrer. D’après lui, ce qui
manque dans notre système, c’est le contrôle. Par ailleurs, Moussa Mara a
souhaité que les partis politiques soient financés par la masse et non les «bailleurs».
Puisque, a-t-il reconnu, ce n’est pas désintéressé de leur part. En se référant
aux statistiques d’élus obtenus par les partis aux élections législatives et
communales passées, l’homme politique a insisté sur la réduction des formations
politiques.
En réponse aux questions des invités, l’auteur du livre a
indiqué que l’aspect monétaire est complexe. C’est ainsi qu’il a annoncé que la
zone Franc CFA a des avantages et des insuffisances. «Il faut corriger les
insuffisances et rester ensemble», a-t-il noté, avant de préciser qu’il n’y a pas d’intégration sans leadership
fort à la carrure de Nelson Mandela et de Modibo Keïta. Ce faisant, il a exhorté
au respect du principe de non alignement.
La recette de Moussa Mara est la formation du capital humain
et l’application de la bonne gouvernance. Comme l’a témoigné Soumana Sako qui a
félicité l’auteur du livre pour avoir engagé le débat et suscité la réflexion à
travers ses idées.
N. KOUYATÉ
Rédaction Lessor
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