Colonel-major Bréhima Samaké, directeur du service social des armées
Notre Armée a soufflé
le 20 janvier dernier ses 62 bougies. Cet anniversaire intervient dans un
contexte de guerre contre les forces du mal qui imposent à notre pays des
affrontements sanglants, endeuillant des milliers de familles. Les Forces armées
maliennes (FAMa) font face avec courage et abnégation. Elles marquent des
points depuis l’entame de la rectification de la Transition. Ces résultats découlent
d’une politique de renforcement des capacités militaires et de développement de
la culture du social. De quoi doper le moral des troupes engagées sur les différents
théâtres d’opération.
Dans le cadre de la mise en œuvre efficace de cette politique, la Direction du service social des armées (DSSA) a un rôle à jouer. Branche sociale de notre appareil de défense et de sécurité, la DSSA met tout en œuvre pour assurer son rôle qui consiste à veiller au bien-être du militaire et de sa famille. C’est dans ce cadre qu’elle pose des actes de soutien et de bienfaisance aux nécessiteux (blessés, veuves et orphelins de guerre), explique le directeur du service social des armées, le colonel-major, Bréhima Samaké.
BIEN-ÊTRE INDIVIDUEL
ET COLLECTIF- Créée en 2006, la DSSA a pour missions d’assurer la mise en œuvre
des éléments de la politique des Forces armées et de sécurité en matière de
solidarité, de protection et de promotion sociale des militaires pour leurs
familles, des anciens combattants, des veuves, ascendants des familles de
militaire et des blessés en service commandé. Elle met aussi en œuvre et évalue
les différentes stratégies de mobilisation sociale autour des programmes
sociaux sanitaires et autres programmes concourant au bien-être individuel et
collectif au sein des forces armées.
Disposant des
antennes à Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Gao et Tombouctou, la DSSA
intervient dans les domaines de la solidarité avec à la clé des visites aux
blessés de guerre, l’assistance et l’accompagnement des familles à travers des
donations et aides médicales. Sur ce point, le service social des armées vient
en appui à la Direction centrale du service de santé des armées (DCSSA) dans la
prise en charge des blessés de guerre. Le colonel-major Bréhima Samaké révèle
que sa structure règle à l’amiable des conflits familiaux des militaires. Ce
qui nécessite des séances de sensibilisation pour un changement de comportement
sur le plan sanitaire en particulier et social en général.
« Tout est établi afin que le militaire
soit rassuré. C’est pourquoi, dira le directeur, l’un des domaines
d’intervention de la DSSA concerne la promotion sociale du militaire. Il
s’agira précisément pour le service social des armées de s’employer dans les
formations aux activités génératrices de revenus au bénéfice des familles des
militaires, de les soutenir dans les inscriptions aux universités et écoles
partenaires. Et enfin dans l’employabilité des épouses, des veuves, des
enfants, et ascendants des militaires».
Les travailleurs sociaux de la DSSA
interviennent dans des domaines tels que la famille, la santé, le budget, le
logement, l’emploi permettant ainsi de compenser les sujétions
professionnelles. Ils assurent le soutien social des ayants-droit, et plus
particulièrement de ceux qui viennent de se trouver dans une situation
critique. « La Direction du service social des armées annonce les décès
aux familles, tout en apportant une donation de céréales et un montant pour les
funérailles », explique le colonel-major Bréhima Samaké, ajoutant que sa
structure aide les familles pour la constitution des dossiers pour l’obtention
des droits (capital de décès, mutuelle, pension, indemnité forfaitaire de 10
ans, prise en charge dans les pupilles de la nation).
Afin de mener à bien
ses missions, la DSSA entretient le partenariat avec plusieurs structures
gouvernementales ou non gouvernementales. Le colonel-major Bréhima Samaké
citera, parmi les partenaires
techniques, le ministère de la Formation professionnelle à travers l’Agence
pour la promotion de l’emploi des jeunes (Apej), l’Agence nationale pour la
promotion de l’emploi (ANPE) et le Fonds d’appui à la formation professionnelle
et à l’apprentissage (Fafpa). également l’Institut national de formation des travailleurs
sociaux (INFTS), l’Institut supérieur de la technologie et de gestion appliquée
(Istag) et l’Institut technique professionnel (ITP) accompagnent la DSSA.
Le Centre d’instruction des services sociaux des forces armées royales du Maroc
(CISS/FAR) constitue de plus un autre partenaire du service social des armées.
D’autre part, toujours selon les explications du colonel-major, la structure
entretient le partenariat financier avec plusieurs banques et institutions de
microfinance de la place. En perspectives, la DSSA prévoit la construction de
centres multifonctionnels dans les Régions de Gao, Tombouctou, Mopti (Sevaré),
Nara, Nioro, Ménaka pour les associations de femmes des camps, veuves et
orphelins des militaires et paramilitaires. Il y a aussi le projet de formation
de courte durée aux activités génératrices de revenus de 1.343 membres
demandeurs des associations de femmes, des associations de jeunes des camps,
veuves et orphelins des militaires et paramilitaires.
Oumar DIAKITE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.