
Le leader de l'opposition, dont le rapport de force avec le pouvoir et la justice tient le Sénégal en haleine depuis plus de deux ans, avait annoncé avoir entamé sa grève de la faim le 30 juillet. Il est hospitalisé à Dakar depuis le 6 août.
«Ousmane Sonko vient de suspendre sa grève de la faim», a annoncé le responsable de la communication du parti de Sonko, El Hadji Malick Ndiaye, dans un message publié sur sa page Facebook et sur Twitter, sans plus de détails sur les circonstances de cette décision.
Les avocats de Sonko ont ces derniers jours lancé plusieurs alertes sur la dégradation de son état de santé. Ils ont annoncé que la vie de leur client, «admis en réanimation» dans un hôpital de Dakar depuis le 17 août, était «en péril» et invité l'État «à prendre en urgence toutes mesures nécessaires pour éviter la survenance d'un drame», dans un communiqué citée par l'AFP dans la nuit de vendredi à samedi.
Candidat à l'élection présidentielle de 2024, Ousmane Sonko a été déclaré coupable le 1er juin dernier «de débauche de mineure» et condamné à deux ans de prison ferme. Ayant refusé de se présenter au procès qu'il dénonçait comme un complot pour l'écarter de la présidentielle, il a été condamné par contumace.
Mais depuis fin juillet le leader du Pastef a été écroué sous d'autres chefs d'inculpation, dont «appel à l'insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l'État». Les autorités mettent en cause sa responsabilité dans une série d'épisodes de contestation auxquels son bras de fer avec le pouvoir et ses démêlés avec la justice ont donné lieu depuis 2021 à des violences qui ont provoqué plusieurs morts.
Les avocats de Sonko soutiennent que, leur client ayant été arrêté depuis sa condamnation, il doit être rejugé.Ils invoquent les textes en vigueur sur la contumace.
Mais dans un entretien en ligne publié mercredi par le magazine Jeune Afrique, le ministre sénégalais de la Justice Ismaïla Madior Fall a déclaré que la condamnation de l'opposant dans une affaire de mœurs était «définitive», ce qui le rend inéligible pour la présidentielle de 2024.
Aboubacar TRAORE
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