
Le vernissage de
l’exposition était présidé, mardi dernier, par le chef de cabinet du ministère
de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme,
Yamoussa Fané, en présence du directeur général du Musée national, Daouda Keïta
et du coordinateur de la Fondation Festival sur le Niger, Attaher Maïga, ainsi
que de nombreux artistes.
L’exposition sous le thème : «Amahiguiré Dolo, la
passion plastique» offre l’opportunité de revisiter quelques œuvres de
l’artiste, humaniste, défenseur de l’environnement, mais surtout amoureux de la
culture malienne.
Cette exposition permet d’aller à la rencontre de cet artiste
humble, discret, malheureusement peu connu chez lui, nonobstant sa notoriété à
l’échelle mondiale.
Elle se veut également un espace de dialogue entre
cultures.
Selon le chef de cabinet, cette exposition est certes sobre,
mais pleine de signification, d’émotions et s’inscrit dans un élan de
reconnaissance d’un géant de la sculpture, d’un baobab, d’une bibliothèque,
dont l’œuvre accomplie dans l’ensemble doit servir d’exemple, de source
d’inspiration pour les générations actuelles et futures.
Pour lui, Amahiguiré
Dolo «est une icône, une célébrité dans le monde des arts». Cette exposition
fait ressurgir les hauts faits d’un grand homme de culture, d’un grand maître,
ses années consacrées à l’art, à la sculpture, mais aussi à la transmission de
savoirs et de souvenirs.
Rappelons que l’artiste vit et travaille à Ségou. Ses
œuvres sont réalisées à partir de troncs et racines d’arbres qu’il ramasse en
brousse ou au bord du fleuve.
Il est scotché aux matériaux disponibles dans la
nature, auxquels il redonne vie comme pour rappeler au bon souvenir des
scientifiques cette célèbre phrase de celui qui passe pour le père de la chimie
moderne, le savant français Antoine Lavoisier.
«Rien ne se perd, rien ne
se crée, tout se transforme». à partir de 2003, l’artiste s’est intéressé à la
céramique et le thème de la femme est devenu récurrent dans ses œuvres.
En
2012, il saute le fossé qui sépare la sculpture de la peinture pour s’essayer
dans cet art où, il peint ses tableaux sur des sacs de ciment ou de farine.
Sa
peinture est faite avec des produits que la nature lui offre, notamment l’ocre,
l’argile, des pigments naturels, des décoctions de feuilles, voire de plantes, etc...
L’artiste est bien connu dans le monde puisque ses œuvres ont été exposées dans de nombreux musées à travers le
monde. Et les critiques d’art apprécient bien son travail.
Youssouf DOUMBIA
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