Sculpture : Amahiguiré Dolo, Un talent mondialement connu

Des sculptures en bois, des tableaux peints sur du papier de récupération et d’autres œuvres soutenues par une vidéo, dans laquelle l’artiste lui-même commente ses créations, représentent la trame d’une exposition qu’abrite la salle polyvalente du Musée national.

Publié vendredi 01 avril 2022 à 08:29
Sculpture : Amahiguiré Dolo, Un talent mondialement connu

Le vernissage de l’exposition était présidé, mardi dernier, par le chef de cabinet du ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Yamoussa Fané, en présence du directeur général du Musée national, Daouda Keïta et du coordinateur de la Fondation Festival sur le Niger, Attaher Maïga, ainsi que de nombreux artistes.

L’exposition sous le thème : «Amahiguiré Dolo, la passion plastique» offre l’opportunité de revisiter quelques œuvres de l’artiste, humaniste, défenseur de l’environnement, mais surtout amoureux de la culture malienne.

Cette exposition permet d’aller à la rencontre de cet artiste humble, discret, malheureusement peu connu chez lui, nonobstant sa notoriété à l’échelle mondiale.

Elle se veut également un espace de dialogue entre cultures.

Selon le chef de cabinet, cette exposition est certes sobre, mais pleine de signification, d’émotions et s’inscrit dans un élan de reconnaissance d’un géant de la sculpture, d’un baobab, d’une bibliothèque, dont l’œuvre accomplie dans l’ensemble doit servir d’exemple, de source d’inspiration pour les générations actuelles et futures.

Pour lui, Amahiguiré Dolo «est une icône, une célébrité dans le monde des arts». Cette exposition fait ressurgir les hauts faits d’un grand homme de culture, d’un grand maître, ses années consacrées à l’art, à la sculpture, mais aussi à la transmission de savoirs et de souvenirs.

Rappelons que l’artiste vit et travaille à Ségou. Ses œuvres sont réalisées à partir de troncs et racines d’arbres qu’il ramasse en brousse ou au bord du fleuve.

Il est scotché aux matériaux disponibles dans la nature, auxquels il redonne vie comme pour rappeler au bon souvenir des scientifiques cette célèbre phrase de celui qui passe pour le père de la chimie moderne, le savant français Antoine Lavoisier.

«Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme». à partir de 2003, l’artiste s’est intéressé à la céramique et le thème de la femme est devenu récurrent dans ses œuvres.

En 2012, il saute le fossé qui sépare la sculpture de la peinture pour s’essayer dans cet art où, il peint ses tableaux sur des sacs de ciment ou de farine.

Sa peinture est faite avec des produits que la nature lui offre, notamment l’ocre, l’argile, des pigments naturels, des décoctions de feuilles, voire de plantes, etc...

L’artiste est bien connu dans le monde puisque ses œuvres ont été  exposées dans de nombreux musées à travers le monde. Et les critiques d’art apprécient bien son travail.

Youssouf DOUMBIA

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