Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop a rencontré, hier dans les locaux de son département, les membres du Comité local de suivi de la Transition, conduit par le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali et chef de la Minusma, El-Ghassim Wane. C’était en présence du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du gouvernement le colonel Abdoulaye Maïga.
Au terme de la rencontre, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a indiqué que cette rencontre visait la mise en place d’un cadre de concertation dont le volet technique réunit le Comité de suivi de la Transition et la partie malienne.
L’autre volet du dispositif, a annoncé Abdoulaye Diop, c’est d’avoir un groupe de dialogue qui se tiendra à un niveau politique et diplomatique. Lequel va associer un certain nombre de pays et d’institutions.
D’après le chef de la diplomatie malienne, le travail de ce groupe est de rapprocher les points de vue, de travailler sur les questions en suspens, de forger un consensus et de faire toute la facilitation politique et diplomatique.
«Notre objectif est de trouver un compromis entre les demandes de la communauté régionale et internationale et les aspirations des Maliens. Nous travaillons dans cet état d’esprit pour pouvoir trouver une solution qui nous permet d’aller de l’avant et de consacrer le retour de notre pays dans un cadre constitutionnel agréé par nos voisins et nos partenaires de la région», a expliqué le ministre Diop.
De son côté, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies a apprécié cette initiative qui est une manifestation, selon lui, de la volonté de dialogue des autorités de la Transition. Pour El-Ghassim Wane, il est important qu’on trouve une solution rapide.
Selon lui, la situation actuelle n’est pas dans l’intérêt du Mali et de la région. «Nous continuerons à travailler avec les autorités maliennes pour faciliter les efforts en cours», a-t-il dit.
Pour le chef de la Minusma, il est possible à travers le dialogue et un esprit constructif et de compromis de trouver une solution qui combine non seulement le respect des aspirations du peuple malien, mais également celui des demandes qui ont été formulées par la Cedeao dont le Mali est l’un des membres fondateurs.
«Je pense que ce fut une bonne concertation et nous espérons bien qu’elle permettra de poser un jalon vers la recherche d’une solution rapide», a expliqué le diplomate onusien.
Bembablin DOUMBIA
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