Moussa Mara, ancien Premier ministre : «Ce sont de bons signes qui méritent d’être confortés»
C’est une mesure incontestable de décrispation. Ça accompagne utilement d’ailleurs la rencontre entre le Premier ministre, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Général de division Abdoulaye Maïga et la classe politique. Tout ça va dans le bon sens. En fait, la classe politique n’a pas demandé autre chose, c’est simplement de collaborer, travailler et d’être écoutée. Et que les libertés fondamentales qui sont consacrées par la Constitution de 2023 soient respectées. Je pense que tout ce qui est en train de se faire va dans ce sens-là. Donc, encourageons et prions pour que ça continue. Ce sont de bons signes qui méritent d’être confortés.
Iba N’Diaye, acteur politique du Mouvement démocratique et ancien ministre : «Je félicite les autorités pour continuer de faire de ce changement une opportunité» Il y a 48 heures, j’exprimais ce souhait en disant qu’il serait souhaitable de faire de ce changement une opportunité pour vraiment aller vers un véritable rassemblement et un apaisement. J’ai demandé à ce que les 11 responsables des partis politiques qui étaient en prison plus les autres, Ras Bath, Clément Dembélé et bien d’autres, soient libérés.
Pour moi, la réussite de la Transition ne peut dépendre que de ça. Si l’acte a été joint à la parole, c’est une bonne chose. Je remercie tous ceux qui ont contribué à ça et je souhaite qu’on aille plus loin parce qu’il en faut plus. C’est déjà beaucoup. Je m’en félicite et je félicite les autorités pour continuer de faire de ce changement une opportunité. C’est ainsi que la Transition peut réussir. Nous ne souhaitons pas tout ce qui va à l’encontre de cet échec-là.
Me Mountaga Tall, président du Cnid-FYT: «Cette mesure conforte la démocratie»
La libération des 11 responsables politiques qui étaient en détention est une bonne nouvelle pour tous. C’est une bonne nouvelle d’abord et surtout pour le Mali qui, aujourd’hui, plus que jamais, a besoin d’apaisement et de rassemblement. C’est aussi une mesure conforme à la justice qui ne doit jamais oublier qu’elle a un rôle de régulation sociale à assumer. Que dire des familles, des amis et des proches des détenus, dont certains sont très jeunes, qui attendaient ce moment avec impatience.
Enfin, et ce n’est pas le moindre. Cette mesure conforte la démocratie et le nouveau Premier ministre pourrait avoir des relations plus apaisées avec la classe politique dans le cadre de la préparation des élections transparentes et apaisées annoncées pour marquer la fin de la Transition.
Propos recueillis par
Souleymane Sidibé
Namory KOUYATÉ
Rédaction Lessor
Dans un communiqué publié ce mardi, le ministère de l’Industrie et du Commerce a annoncé le report à une date ultérieure du Forum de l’investissement de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) en Afrique, initialement prévu du 2 au 4 décembre à Bamako..
Sur la base de renseignements judicieusement exploités, les éléments de la brigade de recherches du Commissariat de police du 2ème arrondissement de Ségou dirigé par le commissaire divisionnaire Yaya Coulibaly ont interpellé le dimanche 30 Novembre, 3 individus transportant un camion-remorque.
Le 36è anniversaire de la Journée internationale des droits de l’enfant a été célébré, jeudi dernier dans la salle de conférence du gouvernorat de Gao sous le thème national : «Planification et budgétisation sensibles aux droits de l’enfant»..
Face à la cabale médiatique orchestrée par les médias français pour déstabiliser notre pays, plusieurs Maliens ont exprimé leur indignation à la télévision nationale. Les forces vives de Sikasso ne sont pas restées en marge. Sur le sujet, notre équipe de reportage a fait un micro-trottoi.
Un atelier de sensibilisation sur les missions du Centre de conciliation, d’arbitrage et de médiation du Mali (Cecam Mali) s’est tenu, jeudi dernier, à la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM)..
Le gouverneur de la Région de Ségou, le Commissaire général de brigade de Police Souleymane Traoré, a procédé, le vendredi 28 novembre, au lancement officiel des opérations de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Intégration (DDRI) dans la Zone de Défense N°2..