
Le Café des ONG s’inscrit dans cette dynamique
Ces jugements, souvent loin de la réalité, trouvent leur origine dans un déficit de communication et de partage d’information. Pour y remédier, le Forum des ONG internationales (Fongim-Mali) a initié la campagne : «Le Mali en action est une contribution des ONG internationales», pensée comme un levier de visibilité, de mobilisation et de transformation des perceptions.
Le Café des ONG qui s’est tenu, hier dans les locaux du Restaurant Maïda, s’inscrit dans cette dynamique. Il s’agit d’un espace interactif et pédagogique, qui a réuni journalistes, blogueurs, influenceurs et partenaires du développement afin de faire entendre les voix du terrain, partager les réussites concrètes et renforcer la reconnaissance publique du rôle des ONG dans les domaines clés du développement humain et de l’aide humanitaire, notamment la santé, l’éducation, l’agriculture, la gouvernance locale ou encore l’autonomisation.
Présidée par Mamadou Diop, directeur pays de l’ONG Action contre la faim et président du Fongim, cette rencontre était articulée autour de trois moments clés. Une session pédagogique de questions-réponses interactives sur le rôle, le fonctionnement et l’impact des ONG internationales, animée avec les influenceurs et les médias. Une session de témoignages intitulée «Parcours et perspectives», où plusieurs directeurs pays ont partagé leurs expériences, les défis surmontés et les réussites marquantes de leurs organisations respectives. Et une session bilan sectoriel, mettant en lumière les réalisations concrètes des ONG internationales au Mali durant l’année 2024, réparties par domaine d’intervention.
Les chiffres sont parlants sur les actions des ONG internationales dans notre pays. Le bilan présenté lors du Café est sans équivoque. En 2024, les membres du FONGIM, agissant avec neutralité et transparence, ont mis en œuvre 695 projets, touché plus de 4 millions de personnes et généré plus de 5.000 emplois directs. Sur le plan éducation, 880 écoles ont été appuyées en kits et équipements scolaires, 122.851 enfants ont été inscrits dans le système classique, 10.925 autres intégrés dans les Centres SSA/P (Scolarisation Accélérée/Passerelle) et 295 salles de classes construites ou réhabilitées.
Dans le domaine de la santé, plus de 556 centres de santé ont été appuyés en médicaments, vaccins et équipements. En ce qui concerne, la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance, il a été dénombré 868.789 personnes bénéficiaires d’une aide alimentaire d’urgence et 67.271 personnes soutenues dans des activités génératrices de revenus. Enfin, en matière de protection, 63.866 personnes ont bénéficié d’un accompagnement psychologique, en plus de la mise en place de 1.216 comités de protection et la prise en charge de 4.876 survivantes de Violences basées sur le genre.
Le message porté par les ONG membres du Fongim est clair : «Être au Mali aujourd’hui, c’est faire le choix de rester, d’agir et de croire à un futur collectif.» Pour rappel, le FONGIM réunit plus de 110 ONG internationales œuvrant dans tout le pays. Leur engagement ne se limite pas à l’aide humanitaire d’urgence, il s’étend à la construction de solutions durables pour les communautés vulnérables, à travers l’écoute, la transparence, la mobilisation des jeunes et des femmes, ainsi qu’un ancrage territorial fort.
Par cette initiative, le Forum entend renforcer le dialogue avec les médias, les leaders d’opinion et les institutions publiques, en misant sur la transparence, le partage de bonnes pratiques et la mise en lumière des résultats. Le Café des ONG se veut désormais un rendez-vous régulier pour faire connaître les actions et valeurs des ONG, redonner confiance au public et faire bloc autour d’un Mali résilient, juste et solidaire.
Lougaye ALMOULOUD
Rédaction Lessor
Les principales voies suivantes de la ville de Bamako : Du monument de l’Afrique à Nyamana, du monument du 26 Mars au monument de l’Afrique, de l’avenue de l’Armée (Sotuba) à la route de Ségou, de l’avenue Moussa Traoré à Titibougou, de Sotuba (zone industrielle) à Quinzambougou, de.
La Commission femmes et sport du Comité national olympique et sportif (CNOS-Mali) a organisé, vendredi dernier, un séminaire sur le thème : «briser le plafond de verre»..
L’Association Côté cour a présenté, lundi 16 juin dernier à son siège à Djicoroni Para, l’avant-première de sa pièce de théâtre intitulée : «Les couleurs du respect». L’œuvre est écrite par le célèbre comédien Issa Coulibaly et mise en scène par la présidente de l’Associ.
Le Général de division Abdoulaye Maïga a lancé, hier, les épreuves. Cette année, ils sont 199.449 candidats inscrits, dont 95.437 filles, repartis entre 533 centres. Parmi les postulants, figurent 140 candidats réfugiés à M’Berra en Mauritanie.
La chanteuse Biguini Baghaka vient de faire parler d’elle non pas pour sa musique mais pour sa décision de décrocher le Bac en dépit de ses responsabilités et de sa notoriété. L’ information rendue publique sur les réseaux sociaux est confirmée par l’artiste elle-même dans une courte .
Dans cet entretien, le chef du service de psychiatrie du Centre hospitalier universitaire du Point G explique l’ampleur du phénomène dans notre pays. Le praticien hospitalier souligne aussi l’addiction à la drogue et les dispositifs de prise en charge des toxicomanes.