
Le président de la Commission, Ousmane Issoufi Maïga (d) et Bandiougou Danté, président de la Maison de la Presse
C’était en présence du président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté et des membres de ladite Commission. La mission de la Commission de rédaction, faut-il le rappeler, est d’élaborer le projet de Charte devant constituer le document de référence pour toutes initiatives, actions et activités qui concourent à la sécurité, à la paix, à la réconciliation nationale, à la cohésion sociale et au vivre-ensemble.
D’ici le 30 juin prochain, selon son président, la Commission de rédaction bouclera une année de ce processus, certes complexe, mais exaltant quand il s’agit de concourir à mettre en place une nouvelle architecture de paix et de réconciliation nationale dans notre pays. Au niveau de sa commission, Ousmane Issoufi Maïga a indiqué avoir fait le choix d’une méthodologie axée sur l’écoute, l’étude des cas antérieurs de rédaction de chartes et de dialogues successifs.
Cela, sur l’apport de contributions des forces vives de la Nation, des institutions de la République, des anciens Chefs d’État, des anciens Premiers ministres, des universités et des personnes ressources. S’y ajoutent nos compatriotes établis à l’extérieur à travers les ambassades, consulats et les conseils de base. Sans oublier les contributions de qualité des faîtières de la presse qui ont été examinées par les experts pour enrichir le document.
Selon l’ancien Premier ministre, le projet sur lequel sa commission travaille a pris de l’envergure. «Le texte a pris la forme que nous lui avons voulue. Nous prenons en compte tous les fruits des consultations effectuées», a-t-il fait remarquer. Cela, pour faire comprendre que la finalité du travail est de proposer au Chef de l’État, et à travers lui le peuple malien, une nouvelle architecture de paix, de sécurité, de réconciliation, de cohésion sociale et de vivre ensemble.
Pour le président Ousmane Issoufi Maïga, le projet de Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale contribue à l’éveil des consciences, à la moralisation de la vie publique et à la reconstruction nationale dans la paix retrouvée. Pour lui, ce document constitue également un guide pour le renforcement de la paix, de la sécurité, de la cohésion sociale, du vivre ensemble et de l’unité nationale. «La vision de la Charte est celle d’une nation souveraine, réconciliée, tolérante et en paix dans un État refondé, reposant sur une gouvernance démocratique, juste et équitable», a-t-il souligné.
Les questions de nos confrères ont porté, entre autres, sur la dissolution des partis politiques, les dispositions pratiques prises par la Charte par rapport aux déplacés internes, le renforcement de l’autorité parentale, les difficultés majeures rencontrées par la commission de rédaction, les atouts pour réussir le processus, la cause de la déchirure du tissu social, etc. En réponse, le président de la Commission a insisté sur le dialogue, l’unité nationale et le pardon pour éradiquer les maux qui minent notre société, notamment l’injustice, la mauvaise gouvernance et l’incivisme.
Ce faisant, Ousmane Issoufi Maïga a invité les jeunes générations à forger notre Nation, à la conduire et à la gérer. Il a appelé les hommes de médias à jouer également leur partition, car ils sont les meilleurs soldats de la plume, du micro, de la caméra et de la télévision pour relayer les vraies informations auprès des populations. Rappelant le rôle fondamental que joue la presse dans la vie de notre Nation, Ousmane Issoufi Maïga a aussi invité les journalistes à construire la paix en nous rassemblant tous pour le Mali.
Souleymane SIDIBE
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