
Stefano A. Dejak, ambassadeur d’Italie au Mali
Depuis lundi dernier, des chefs d’entreprises de
l’agro-alimentaire du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont débuté une
formation en ligne dans le cadre du Programme intitulé «Lab innova agrobusiness
au Sahel». Faisant partie du Projet «Lab innova for Africa», c’est un programme
intégré d’assistance et de formation promu de l’Agence italienne du commerce
(ITA), pour le secteur agro-alimentaire, notamment les filières mangue et
tomate.
L’objectif recherché est de renforcer les techniques et capacités managériales
afin de consolider la compétitivité sur les marchés européens, de promouvoir
l’innovation et le transfert de technologie en s’inspirant du modèle
agro-industriel italien. Au total, 10 Burkinabé, 11 Maliens et 17 Nigériens prennent
part aux six cessions qui durent du 6 au 17 mars 2023. Les ambassadeurs
italiens dans les trois pays concernés ont pris part à l’ouverture de cette
rencontre virtuelle.
Le Programme «Lab innova agrobusiness au Sahel» vise à
favoriser les partenariats et échanges commerciaux gagnant-gagnant avec les
entreprises italiennes et à booster les exportations et l’industrie locale. La
présente formation est dispensée par des experts d’ITA dans un cadre dynamique
enrichi par des mises en situation des partages d’expériences et des jeux de rôle.
«Il s’agit d’un projet très important pour l’Italie étant donné qu’on a ouvert
notre ambassade au Mali à l’été 2021. Maintenant, on a travaillé pendant un an
pour engendrer des relations commerciales.
C’est pour cela que notre Institut
national de commerce, pour la première fois au Mali, lance ce projet qui
s’appelle Lab innova et qui vise la formation professionnelle surtout dans le
domaine de l’agriculture intensive qui est une promesse de créer des milieux de
poste de travail pour les Maliens», a expliqué l’ambassadeur d’Italie au Mali,
Stefano A. Dejak.
Pour le diplomate italien, ce projet de formation professionnelle
est développé avec la grande foire des fruits et épices, «Macfrut», à laquelle
quinze entreprises maliennes ont pris part l’année dernière. Il a signalé que
son pays est le plus grand exportateur de fruits et épices de l’Union européenne
et vise 450 millions de consommateurs assez riches. Il a assuré que c’est un
marché avec un potentiel pour les producteurs maliens.
«Cependant, c’est un
marché qui est ouvert uniquement aux agriculteurs qui engendrent une production
organisée pour l’exportation avec des standards d’exportation à un niveau assez
détaillé. Au Mali, nous avons des fruits comme la mangue et le gingembre de
bonne qualité qui offrent une meilleure demande sur le marché. C’est une marge
de profit qui est énorme», a relevé Stefano A. Dejak.
Il s’agit, selon lui, de
mettre l’accent sur la vulgarisation et surtout sur les produits qui ont des
potentiels énormes dans les marchés européens. Pour ce faire, les producteurs
doivent être formés à produire, à organiser chaque cycle de production en
visant les marchés européens. Lab innova est initié dans ce sens, a-t-il précisé.
Il ressort d’une note d’information mise à notre disposition
que les entreprises ayant achevé la formation avec succès, auront la possibilité
de participer à la foire internationale Macfrut (partenaire du projet) prévue
en mai prochain, pour ainsi approfondir la connaissance du marché et des
entreprises italiennes. À cet égard, un voyage d’études de cinq jours est
organisé conjointement avec Macfrut à Rimini (Région de l’Emilie-Romagne).
Au
programme, des visites guidées de l’exposition et des entreprises, des
rencontres B2B, des ateliers de formation en matière de Business plan et d’accès
au financement et une session de coaching dispensée par les experts d’ITA pour
tisser des relations avec de potentiels partenaires italiens.
Babba COULIBALY
Les deux personnalités ont évoqué le financement du secteur de l’énergie et d’autres projets de développement.
La deuxième session de la conférence des ordres des architectes de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Coa-Uemoa) se tient, depuis hier, dans un hôtel de Bamako..
Pour l’année 2025, SUNU Assurances IARD Mali, filiale du groupe SUNU, ambitionne de renforcer sa position et de reconquérir la 2è place du marché..
Au cours de la rencontre hier à la Primature, le Premier ministre a salué les acteurs du secteur privé pour leur résilience et leur contribution de qualité à la création de richesses, d’emplois et à l’approvisionnement correct et régulier du pays en denrées de première nécessité. Le.
En marge de l’ouverture des panels des dix ans de l’Autorité de protection des données à caractère personnel du Mali (APDP), le secrétaire général de l’institution, Arouna Keïta, a répondu à nos questions sur la «protection de la vie privée sur les réseaux sociaux».
Dix ans d’existence, c’est l’âge de la maturité pour une institution née d’un impératif fondamental : garantir à chaque citoyen le respect de sa vie privée dans un monde de plus en plus connecté où les données personnelles font l’objet de toutes sortes de convoitise..