
Le financier a mis à nu les déclarations et propos tenus par le principal accusé et ses compères. Ceux-ci, depuis le début du procès, ont nié les accusations portées à leur encontre expliquant que l’argent supposé détourné a, en grande partie, servi pour la formations des cotonculteurs et à assurer le fonctionnement des fédérations respectives.
Comme c’était le cas en 2021, les accusés après avoir nié tout en bloc n’ont pu jusque-là prouver l’utilisation de ces montants avec les pièces justificatives produites. En sa qualité de témoin, Fadiala Coulibaly a soulevé un sérieux doute sur les justificatifs produits par les accusés.
À le croire, ces documents n'existaient pas au moment des faits, précisant que la Confédération n’avait déboursé aucun montant pour les formations. Les seules activités de renforcement des capacités étaient celles initiées dans le cadre du Projet PASE 2, «La 1ère en 2017 et la seconde en 2018. Ces formations ont été financées par le Projet et non par eux.
Les quelques formations organisées par la Confédération visaient à renforcer les capacités des membres de la fédération et non les cultivateurs. La gestion de Bakary Togola était tout sauf transparente. Je ne sais même pas d'où sortent les documents justificatifs présentés», a déclaré Fadiala Coulibaly
Durant 4 heures d’horloge, l’homme a chargé Bakary Togola et ses coaccusés. Il a enfoncé le clou en révélant que les cultivateurs «se plaignaient du fait que leur argent ne leur parvenait jamais et du manque de formation». Visiblement très sûr de la véracité de ses propos, Fadiala est resté insensible aux intimidation des avocats de la défense qui tentaient tant bien que mal d'inverser la situation au profit de leurs clients. Les aveux du responsable financier qui semblaient peser dans la balance mettaient en rogne les conseils si bien que la donne avait changé du point de vue de l’assistance.
Les autres témoins n’en ont pas fait moins. Ils ont également démenti l’organisation d’une quelconque formation contrairement aux affirmations des accusés. La stratégie des accusés qui semblait très simple, était loin d’être efficace.
Tamba CAMARA
«L’ombre d’un soir» est une pièce de théâtre poignante qui a été mise en scène par l’Association notre culture (ANC). En tout cas, les passionnés de théâtre qui ont assisté à l’avant-première de la pièce, mardi dernier à Kuma Sô théâtre au Quartier du Fleuve,peuvent en té.
Une opération ciblée des Douanes maliennes a récemment permis la découverte d’un réseau de trafic de médicaments contrefaits..
La slameuse Adiaratou Sidibé, alias Adia Slam, a brillamment représenté notre pays à la Coupe du monde de slam interuniversitaire, organisée du 9 au 14 juin dernier à Libreville au Gabon..
Nous les désignerons par leurs initiales M.D, M.B et B.K et sont âgés de 23 à 45 ans tout au plus. Ces individus sont suspectés de vol d’aliment pour bétails..
Le campus de l’École Maarif de Sébénicoro a vibré, jeudi dernier, au rythme des traditions et de la créativité locale à l’occasion de l’inauguration officielle de son tout nouveau musée artisanal, un espace entièrement dédié à la valorisation des métiers manuels, talents et potent.
À l’occasion de la Journée de l’enfant africain, célébrée le 16 juin, sept pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, notamment le Burkina Faso, la Gambie, le Mali, la Mauritanie, le Sénégal, le Tchad et le Togo ont lancé la campagne régionale dénommée : «Ensemble pour Elle», une i.