La journée a été marquée par le témoignage de l’ancien Premier ministre Moussa Mara. Celui-ci a déclaré avoir pris connaissance du dossier lors d’une discussion avec l’ancienne ministre Bouaré Fily Sissoko à la suite des réserves du Fonds monétaire international (FMI) sur la question. «Pour éclairer la lanterne du FMI et arriver à faire en sorte que ces deux dossiers n’aient pas d’impact sur les relations entre notre pays et cette organisation, il avait été convenu de faire intervenir une structure de contrôle sur ces deux opérations», a-t-il souligné.
Moussa Mara dira que c’est sur la base de ces éléments qu’il a saisi le Bureau du vérificateur général pour conduire les audits. «Je pense que c’est essentiellement pour convaincre le FMI sur l’engagement de ces opérations en rapport avec l’éthique que la ministre Bouaré Fily Sissoko est venue vers moi pour que nous engagions le processus de l’audit», a-t-il reconnu. Pour le cas de l’achat de l’aéronef, il a indiqué que le rapport faisait état de beaucoup d’insuffisances, notamment l’émission du contrat en anglais au lieu du français, les mouvements de fonds non respectueux de finances publiques et le non-respect des règles de passation de marchés.
S’agissant des équipements militaires, Moussa Mara a révélé que le rapport mentionnait la garantie donnée par l’Etat, ce qui est contraire aux usages. Autre irrégularité évoquée dans le rapport est que sur une même journée, un contrat a été signé par plusieurs intervenants. Sans oublier des mouvements de fonds intervenus sur le compte du bénéficiaire du marché. D’après lui, «le rapport dit que ce qui a été proposé dans le contrat des équipements militaires apparait plus élevé que ce qui avait été proposé par les sous-traitants pour le même type de matériels à un moment du processus. Ce qui laissait penser qu’il y aurait pu avoir de la surfacturation».
Selon Moussa Mara, tant qu’on ne précise pas le contenu de ce qui peut être considéré comme « secret défense et intérêts essentiels de l’Etat », on ouvre la porte aux interprétations. En outre, l’ancien Chef du gouvernement a précisé que l’avion présidentiel a eu un prix d’achat auquel des charges ont été ajoutées notamment, les frais de parking, d’intermédiation. « Le prix d’achat, sur la base des informations qui m’ont été données est 18 milliards Fcfa et quelques. Ensuite, il y a des frais qui ont été payés. Et tous ces frais plus le prix d’achat qui a été versé au vendeur font que le coût total est autour de 20 milliards Fcfa ou un plus», a détaillé l’ancien Premier ministre. Pour lui, l’aéronef a couté à notre pays entre 20 milliards et 21 milliards Fcfa.
Bembablin DOUMBIA
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