
Le ramadan est une période de forte
consommation notamment sur le plan culinaire. À l’approche du mois béni chaque
année, tout devient cher. Les prix du quinqueliba, du tamarin, du gingembre, de
l’oseille de Guinée et de certains condiments connaissent une véritable hausse.
Le constat a été fait par notre équipe de reportage après avoir sillonné le
Grand marché de Sikasso.
«Clients,
venez acheter du quinqueliba, du tamarin, du gingembre et de l’oseille de Guinée
(dableni) de bonne qualité», lance la
commerçante Assétou Sanogo à l’endroit des passants. Souriante et très
accueillante, elle vend ses articles au beau milieu du Grand marché depuis plus
de sept ans. «Cette année, tout est cher. Cela est non seulement dû à la
conjoncture actuelle mais surtout à la cherté du sac d’engrais. Une situation
qui préoccupe bon nombre de producteurs de la région», déplore-t-elle, tout en
précisant que son quinqueliba provient de la Côte d’Ivoire.
Le sac de 50 kg que la commerçante Sanogo
achetait à 6.500 Fcfa les années précédentes, a augmenté de 500 Fcfa. «Je cède
aux grossistes à 8.000 Fcfa et je détaille entre 25 Fcfa et 500 Fcfa»,
affirme-t-elle avant de préciser qu’elle achète le sac de 100 kg de tamarin
entre 35.000 Fcfa et 40.000 Fcfa et vend le kilo entre 550 Fcfa et 650 Fcfa.
Quant au gingembre, notre interlocutrice écoule le kilo à 225 Fcfa aux grossistes
et à 350 Fcfa aux détaillants. «Ces différents prix augmenteront au cours du
mois béni», assure-t-elle. Assétou Sanogo se rappelle encore des moments où les
kilos du gingembre et du tamarin étaient respectivement cédés à 100 Fcfa et 200
Fcfa.
De son
côté, Aminata Berthé évolue dans le commerce de la menthe, de la citronnelle,
de l’oseille de Guinée et du basilic «soukolan» pendant le mois de ramadan. «Ces
feuilles sont très prisées pendant le mois béni.
C’est pourquoi, je les vends
afin de subvenir à mes petits besoins», explique-t-elle. Aminata Berthé assure
qu’avant le mois de ramadan, les producteurs lui donnaient cinq morceaux de «soukolan»,
de citronnelle et de menthe à 100 Fcfa mais maintenant ils lui cèdent trois
morceaux à 100 Fcfa. Selon elle, les producteurs soutiennent que la récolte de
l’oseille de Guinée n’a pas été bonne cette année. La production a été non
seulement rare mais a coûté extrêmement cher. C’est la raison pour laquelle
Aminata vend le kilo à 2.500 Fcfa aux grossistes et à 3.000 Fcfa aux détaillants.
La commerçante de citron Moussokoro Traoré
assure de son côté que le fruit est devenu une denrée très rare et chère. «Mes
citrons proviennent du Burkina Faso. De 15.000 Fcfa dans le passé, le sac de 50
kg du citron est actuellement vendu à 30.000 Fcfa», indique-t-elle.
Contrairement aux précédents produits, les légumes
comme le persil, le céleri, les carottes et les navets se vendent moins cher présentement.
La commerçante du Grand marché, Fatoumata Fané, affirme que c’est la période
propice. Elle vend le tas de céleri et de persil entre 50 Fcfa et 100 Fcfa et
quelques pieds à 25 Fcfa, celui de la carotte et du navet entre 50 Fcfa et 100
Fcfa. Les consommateurs estiment que les prix de ces condiments sont assez
abordables pour l’heure.
Amap-Sikasso
Mariam DIABATE / AMAP - Sikasso
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