Cette visite du nouveau chef du gouvernement avait pour objectifs de renforcer les liens avec l’Église catholique, d’une part et de solliciter son accompagnement et ses bénédictions pour le pays d’autre part. Au cours des échanges, le Général de division Abdoulaye Maïga a adressé ses félicitations à l’Église catholique pour la réussite de l’organisation du pèlerinage de Kita, le week-end dernier. L’archevêque de Bamako, Mgr Robert Cissé, accompagné de son équipe, a salué cette initiative du Premier ministre. Le guide religieux a exprimé son soutien et formulé des prières et bénédictions pour les autorités ainsi que pour la paix et la prospérité du pays.
Auparavant, le Premier ministre avait rendu une visite de courtoisie aux membres du Haut conseil islamique du Mali, de l’Assemblée générale des églises et missions protestantes et évangéliques au Mali et aux familles fondatrices de Bamako. Il s’agit de la famille Niaré à Niaréla, de la famille Touré à Bagadadji et de la famille Dravé à Dravéla. Partout où il est passé, le Général de division Abdoulaye Maïga a salué ces personnes ressources pour le travail qu’elles font au quotidien pour la paix, la stabilité, la cohésion sociale, le vivre ensemble dans notre pays.
Il leur a expliqué les missions assignées à son gouvernement et leur a demandé de faire des bénédictions pour que les différents défis soient relevés pour que nos concitoyens puissent vivre en paix et en toute quiétude. Les familles fondatrices de Bamako, les responsables du Haut conseil islamique du Mali et ceux de l’Assemblée générale des églises et missions protestantes et évangéliques au Mali ont promis d’accompagner et de soutenir le gouvernement dans la quête de cohésion des Maliens et le vivre ensemble.
Aboubacar TRAORE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.