
Le président de la Commission de rédaction de
la nouvelle Constitution a indiqué avoir eu, à l’issue des travaux, le
sentiment du devoir bien accompli, si l’on tient compte de certaines
contraintes qui sont liées à un calendrier très serré. Pr Fousseini Samaké a tenu à remercier le président de la
Transition qui a bien voulu placer sa confiance en son équipe.
Une équipe
pluridisciplinaire composée exclusivement de Maliens. « C’est un travail
qui est fait exclusivement par les Maliens. Tous les membres de la commission,
véritablement, se sont donnés, en totalité, à ce travail pendant les trois mois
que nous avons passés ensemble : assiduité, sérieux et expertise dans le
travail de rédaction », s’est réjoui Pr Fousseini Samaké.
Il a en outre remercié tous les Maliens qui ont voulu contribuer
par leur présence à des rencontres, mais également par leurs contributions à l’élaboration
de ce document crucial pour notre pays. D’après lui, il revient au chef de l’État
de déterminer la suite à donner à l’avant-projet de Constitution.
Selon le président
de la Commission de rédaction, il y a beaucoup d’innovations dans ce texte qui
touchent tous les droits et libertés ainsi que tous les pouvoirs : exécutif,
judiciaire et législatif. « Dans tous ces domaines, vous avez
d’importantes innovations par rapport à ce que nous connaissons jusqu’ici »,
a-t-il déclaré.
Le Pr Fousseini Samaké dira par ailleurs que si les acteurs
suivent ou jouent le jeu, ce document permettra d’améliorer la gouvernance
globale de notre pays. « Parce qu’un texte est un texte, il ne sera que ce
que les acteurs en feront », a fait savoir le président de la Commission
de rédaction.
Notant des « critiques » concernant certains
points du texte, Pr Fousseini Samaké a souligné qu’il y a un enjeu politique
dans une Constitution. Donc, il y a des acteurs politiques qui ne se retrouvent
pas dans certaines dispositions.
Il y a d’autres critiques qui relèvent plus
des idées préconçues que d’une analyse véritablement objective des dispositions
du projet, a expliqué le président de la Commission qui a ensuite estimé que
les débats qui vont suivre avant le referendum permettront de clarifier
l’ensemble des questions
Bembablin DOUMBIA
Les enseignants des écoles publiques du District de Bamako reprennent le travail dès ce lundi 20 octobre 2025 aux heures habituelles des cours..
En marge de la 3è édition des journées Ouest-africaines de l'audit interne, tenues à Bamako les 16 et 17 octobre, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta a reçu, ce vendredi 17 octobre, une délégation de l’Association des contrôleurs, inspecteurs et auditeurs .
Certains rapports occidentaux tentent désespérément de faire croire que le Mali serait une « république en ruine », une «transition sans cap», un pays «sous tutelle russe» condamné à l’isolement. Ce récit, souvent répété, ignore la logique interne d’un processus souverain qui.
Lancé depuis le mois de septembre, par la Direction nationale de la pédagogie (DNP) avec l’appui technique et financier du Projet d’amélioration de la qualité et des résultats de l’éducation pour tous au Mali (Miqra), l’atelier d’élaboration et de validation des livrets pédagogique.
Dans le cadre des activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, le gouverneur de la Région de Mopti, le Général de brigade Daouda Dembélé a respecté la tradition en rendant visite, mercredi 15 octobre, aux deux personnes les plus âgées de la Co.
Suite à la recrudescence de l’insécurité dans la Région de Gao, des mesures strictes ont été prises concernant les activités illicites sur le site minier de N’tahaka, situé à une cinquantaine de kilomètres de la Commune urbaine de Gao..