
Le développement des technologies de l’information et de la communication a facilité la consommation des contenus audiovisuels et parallèlement, une consommation de contenus piratés.
Ce phénomène se propage via des sites de streaming illicites, des applications dites Télévision sur protocole internet (IPTV), la vente frauduleuse de codes d’accès aux plateformes Vidéo à la demande par abonnement (SVOD). C’est fort de ce constat que la Haute autorité de la communication (Hac), en collaboration avec le Patronat des nouvelles technologies (Panotech) et Canal+International, a initié un atelier de travail sur le piratage audiovisuel par Internet.
L’ouverture des travaux a été présidée, hier dans un hôtel de la place, par le président de la Hac, Gaoussou Coulibaly. C’était en présence du secrétaire général du Panotech, Moctar Mariko et du représentant du Canal+international, Simon Minkowski.
Les objectifs de cet atelier sont, entre autres, de réfléchir sur la stratégie de lutte à mettre en place contre le piratage des programmes audiovisuels par voie internet et de faire un état des lieux sur le piratage audiovisuel par internet au Mali. Il s’agit également de mettre en place un mécanisme de démantèlement des têtes de réseaux IPTV pirates et lancer des poursuites judiciaires contre des personnes impliquées.
Selon le représentant du Canal+International, cet atelier vise à sensibiliser les autorités et la population sur les risques que représente le piratage pour l’ensemble de l’industrie culturelle audiovisuelle au Mali. « Cette rencontre permettra de partager les bonnes pratiques et arriver à un cadre administratif permettant aux ayants droit de faire respecter nos droits et à l’État malien de récupérer des recettes fiscales», a expliqué Simon Minkowski. Et d’ajouter que le but poursuivi est aussi de protéger le public des images choquantes et violentes.
Pour sa part, le secrétaire général du Panotech a indiqué que dans l’immense majorité des pays, les médias audiovisuels ont toujours été les canaux de communication les plus contrôlés pour des raisons à la fois technique et politique. Pour Moctar Mariko, cet état de fait doit être suivi par des mesures d’accompagnement nécessaires et adaptées.
Il citera notamment la séparation institutionnelle entre politiques et organes de régulation, l’indépendance totale des organes de régulation et la mise en œuvre d’une législation forte et adaptée à l’ère numérique.
De son côté, le président de la Hac a rappelé que les services de distribution et de diffusion des programmes audiovisuels conventionnés par la Hac sont des entreprises qui génèrent des ressources pour l’État et garantissent une continuité de service pour les consommateurs. «À ce titre, nous nous devons ensemble, selon nos prérogatives, de protéger nos populations contre des images malveillantes qui échappent à tout contrôle du régulateur et des faîtières dans le secteur de l’audiovisuel», a estimé Gaoussou Coulibaly.
Cette rencontre, dira-t-il, marque le début d’un long processus de lutte dynamique et concertée impliquant tous les secteurs. Selon le patron de l’Autorité de régulation, les recommandations pertinentes et le plan d’actions qui sortiront de cet atelier, permettront de mettre en place un mécanisme efficace pour couper systématiquement les adresses pirates que les ayants droit détecteront et communiqueront aux fournisseurs d’accès Internet.
Amadou GUEGUERE
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