
Le projet ambitionne de renforcer la productivité agricole
Avec un budget
prévisionnel d’environ 27 milliards de Fcfa en 2025, le Projet de développement
de la productivité et de la diversification agricole dans les zones arides et
semi-arides du Mali (Pdazam) pourra relever les défis et assurer une souveraineté alimentaire dans les zones
d’intervention. C’est ce qui ressort de
la 7è session du comité national de pilotage du projet, tenu vendredi dernier
dans un hôtel de Bamako. L’ouverture de la session a été présidée par le
ministre de l’Agriculture, Daniel Siméon Kéléma, en présence du Coordonnateur
national du projet, Tiémoko Traoré.
D’entrée de jeu, le
ministre de l’Agriculture a expliqué que le Pdazam constitue une réponse aux
défis spécifiques des zones arides et semi-arides qui, pour la plupart, ont
longtemps souffert d’une marginalisation et une vulnérabilité accrue face aux
chocs climatiques et économiques. En ciblant ces zones d’intervention, le
projet ambitionne de renforcer la productivité agricole et de transformer les
conditions de vie des familles et des communautés.
Cela, à travers
l’investissement dans des infrastructures de production et de
commercialisation, de transferts monétaires pour les ménages vulnérables et de
programmes de formation, a fait savoir Daniel Siméon Kéléma. Et de rappeler que
l’année 2024 a été marquée par des résultats significatifs, grâce aux efforts
concertés de tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du Pdazam. Ces
résultats sont, entre autres, des transferts monétaires directs et productifs à
près de 9.934 ménages dans les Régions de Kayes, Koulikoro, Ségou et Mopti pour
soutenir et renforcer leur résilience économique, le financement de 148
microprojets, l’aménagement de 25 infrastructures productives et 15
infrastructures de commercialisation.
À ces réalisations, s’ajoutent la formation de 2.530 membres de coopératives et des agents des services techniques, l’élaboration des notes de politique pour guider et structurer les interventions futures dans le secteur agricole et évaluation des superficies agricoles perdues suite aux inondations dans les bassins de production pour fournir une estimation précise des dégâts. Ces résultats, selon le ministre, prouvent à suffisance la volonté des acteurs du projet de bâtir un secteur agricole solide et dynamique dans toutes les régions de notre pays.
Daniel Siméon Kéléma a aussi évoqué les difficultés rencontrées au cours de l’année écoulée, notamment l’indisponibilité de certains sites au démarrage des travaux à cause de l’eau dans les bas-fonds, des désaccords concernant le choix des sites et la situation sécuritaire. Le chef du département de l’Agriculture a rassuré que le projet poursuivra ses efforts afin de surmonter ces contraintes et d’apporter des solutions pratiques, en collaboration avec les communautés locales pour garantir l’efficacité des actions sur le terrain.
Par ailleurs, le ministre
Kéléma a indiqué que le taux de décaissement des fonds auprès de la Banque
mondiale au 31 octobre 2024, s’élève à 56,31%, soit 30,08 milliards Fcfa sur
les 53,42 milliards Fcfa prévus. «À l’aube de 2025, dernière année de mise en
œuvre du projet, le département a le devoir de consolider ces acquis et de
porter le projet au plus haut niveau», a-t-il dit, ajoutant que le plan de
travail pour l’année 2025 prévoit l’extension du Registre social unifié (RSU)
pour atteindre 30.000 ménages supplémentaires dans les zones d’intervention, la
distribution de transferts monétaires pour soutenir les familles dans leurs
activités agricoles et d’autres sources de revenus.
Il sera aussi question de
la promotion des chaînes de valeur des cultures telles que le mil, le sorgho,
le maïs et le fonio, la distribution de 21.500 tonnes d’engrais et
l’aménagement de 12 infrastructures de production et 53 infrastructures de
commercialisation dans les Régions de Bandiagara, Douentza et Mopti.
Le Coordonnateur du Pdazam s’est réjoui des résultats satisfaisants enregistrés en 2024. Tiémoko Traoré a exprimé toute sa reconnaissance au gouvernement pour les efforts constants menés pour l’atténuation des effets des inondations. En dépit de ces catastrophes, dira-t-il, le projet a réalisé certaines activités qui continuent d’améliorer les conditions de vie des populations dans les zones d’intervention. Il a rappelé qu’en 2024, le projet a investi dans les communautés un peu plus de 5 milliards de Fcfa.
N'Famoro KEITA
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