
La
rencontre a été présidée par le conseiller technique au ministère de
l’Agriculture, Amadou Cheick Traoré, en présence du directeur général de l’OPV,
Halidou Mohomodou, et du représentant de l’Organisation des Nations unies pour
l’alimentation (Fao), Adama Yaya Diarra.
La santé des végétaux est un enjeu mondial majeur.
Les organismes nuisibles aux végétaux, qu’ils soient des insectes, des maladies
ou des mauvaises herbes, peuvent avoir des conséquences désastreuses. Ils entraînent
des pertes de rendement, compromettent la sécurité alimentaire, affectent le
commerce international et causent des dommages irréversibles aux écosystèmes, a
expliqué Amadou Cheick Traoré.
Pour faire face à ces défis, dira-t-il, les
acteurs ont travaillé ensemble, lors du premier atelier, pour évaluer les
forces et faiblesses actuelles en matière de protection phytosanitaire. Ils ont
aussi défini des priorités claires et des objectifs spécifiques pour le
renforcement des capacités, identifier des procédures efficaces et durables
pour la prévention, la détection précoce et la lutte contre les organismes
nuisibles.
Au cours de ce deuxième atelier, la planification
stratégique que les acteurs mèneront ensemble est un processus itératif qui
implique une analyse approfondie de la situation actuelle, la définition
d’objectifs clairs et mesurables, l’élaboration de stratégies et de plans
d’action. La réussite de cette démarche, selon Amadou Cheick Traoré, repose sur
la collaboration de tous les acteurs concernés (institutions gouvernementales,
organisations de recherche, producteurs agricoles, secteur privé et partenaires
internationaux).
«Nous devons travailler ensemble, partager nos connaissances
et nos expériences, et mutualiser nos ressources pour atteindre nos objectifs
communs», a-t-il déclaré. Le directeur général
de l’OPV a rappelé que c’est nécessaire aujourd’hui d’évaluer les stratégies en
place, afin de mieux protéger les productions agricoles et le commerce. Halidou
Mohomodou a fait savoir que la stratégie phytosanitaire est composée de la
stratégie de surveillance et de lutte contre les ravageurs à l’intérieur du
pays et la stratégie de contrôle phytosanitaire dans les frontières.
Il a, par
ailleurs, révélé que dans la mise en œuvre de ces activités, il y a des
insuffisances comme la mauvaise coordination entre les acteurs, ce qui joue sur
la fluidité des échanges d’information entre les structures et l’amélioration
des exportations à l’extérieur. Le contrôle phytosanitaire, a-t-il spécifié,
c’est pour empêcher que les organismes nuisibles et étrangers ne rentrent pas
dans le pays.
Pour sa part, Adama Yaya Diarra a décrit la
protection des végétaux comme un pilier essentiel de la sécurité alimentaire,
de la santé publique et de la compétitivité agricole. Elle est également
incontournable pour l’intégration du Mali dans le commerce international, en
assurant la conformité des exportations agricoles aux normes de la Convention
internationale pour la protection des végétaux (CIPV).
Selon le représentant de la Fao, cette deuxième
phase de l’atelier est une étape cruciale dans la transformation des constats
en solutions concrètes et durables. Les travaux seront enrichis avec les
acteurs de terrain, des visites sur sites et des entretiens directs avec
certaines parties prenantes.
Cette approche inclusive et participative est
indispensable pour que la stratégie élaborée soit réaliste, applicable et
surtout durable, a-t-il estimé. Et de réitérer l’engagement de son organisation
aux côtés des acteurs pour accompagner ce processus. «Notre rôle est de
faciliter, de conseiller et de mobiliser les ressources nécessaires, en
partenariat avec d’autres institutions telles que l’Union européenne, la Banque
mondiale et les partenaires bilatéraux», a déclaré Adama Yaya Diarra.
N'Famoro KEITA
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