
La journée a été marquée par une séance de vaccination des animaux
La rage
est une maladie virale, généralement transmise à l’homme par la morsure d’un
animal (chien, chat, renard, etc.) infecté. Le 28 septembre est mondialement
dédié à la lutte contre cette zoonose qui fait partie des plus meurtrières au
monde : environ 60.000 victimes recensées chaque année dans le monde,
selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Ainsi,
notre pays commémore la 19è édition de la Journée mondiale de lutte contre la
rage à travers des activités de sensibilisation et d’une campagne de
vaccination dont la 1ère dose de vaccin a été inoculée à un chien par le
ministre de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba.
C’était le
lundi dernier à la direction régionale des services vétérinaires, en présence
de ses collègues de l’Agriculture, Daniel Siméon Kéléma, et de l’Environnement,
de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Doumbia Mariam Tangara. Il
y avait également le représentant de l’Organisation mondiale de la santé
animale (OMSA), Dr Karim Tounkara. Les activités liées à cette Journée, placée
cette année sous le thème «Agissons : toi, moi, la communauté», jouent un rôle
essentiel dans le soutien aux efforts de prévention et d’élimination de la rage
dans le monde entier. «C’est l’occasion d’informer, de communiquer et de sensibiliser
le public sur ce phénomène et de plaider en faveur de son élimination», a
déclaré le ministre Youba Ba.
Pour le
ministre chargé de l’Élevage, l’éradication de la rage passe par un engagement
politique et social fort et à long terme, couplé d’un engagement communautaire.
Raison pour laquelle, notre pays s’est engagé dans le Programme mondial
d’élimination de la rage transmise par la morsure de chien à l’horizon 2030,
d’où l’élaboration et la mise en œuvre du programme national de lutte contre cette
maladie. «Aujourd’hui, des efforts importants sont déployés par l’État et ses
partenaires dans ce cadre. En effet, en 2024, les services vétérinaires ont
recensé 1.385 personnes mordues par 16 animaux de différentes espèces. En plus
des mises en observations, ces services ont procédé au prélèvement de 36
échantillons pour suspicion de rage, dont 34 se sont révélés positifs», a-t-il
fait savoir.
Pour sa
part, Dr Karim Tounkara a estimé que chacun, à son niveau, peut jouer un rôle
crucial dans cette lutte. Cela commence par une prise de conscience, la
compréhension que cette maladie peut être prévenue et que chaque action, si
petite soit-elle, peut faire la différence.
«Nous devons nous rappeler que la rage ne se combat pas uniquement dans les hôpitaux ou dans les laboratoires, mais dans chaque maison, chaque rue, chaque quartier», a conseillé le représentant de l’OMSA. Pour assurer le succès de la lutte contre la rage, a-t-il poursuivi, on doit continuer de mener ensemble trois actions : l’éducation, la vaccination et l’élimination en poursuivant l’objectif «Zéro décès humain du à la rage d’ici l’horizon 2030»
N'Famoro KEITA
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