
La conférence était animée par Dr Alfadoula
Abdoulahi de l’Agence des technologies de l’information et de la communication
(Agetic) et Dr Abdoul Karim Hamadou, enseignant et consultant, en présence du
président de l’Ong Savama-Dci, Dr Abdel Karim Haïdara, et de plusieurs invités.
L’Ong Savama-Dci a
sélectionné 6 manuscrits qui traitent la paix et la justice en vue de
contribuer à la culture de la paix et la réconciliation. Ils évoquent la tolérance,
le droit des femmes et le droit à l’éducation, les mécanismes de gestion des
conflits et plusieurs aspects de la vie courante.
Selon les organisateurs, ces manuscrits montrent que le
droit de la femme était traité, depuis le XVIè siècle par les anciens. Ainsi,
ils ont été transcrits en plusieurs langues pour permettre à la nouvelle génération
et aux autorités de s’en servir pour la gestion des crises. Selon eux, ces
manuscrits sont convenables pour gérer la crise malienne.
Les communications des deux conférenciers ont porté sur la
tolérance dans la recherche de la paix et les principes de la justice,
notamment le droit et le devoir. Le premier intervenant, Dr Alfadoula Abdoulahi
a expliqué des théories traitant du vivre ensemble au niveau de la Cité de 33
Saints (Tombouctou).
Selon les anciens, la paix, c’est accepté l’autre avec ses
différences. Il a mis un accent sur le partage, les organisations sociales, la
classe d’âge, la symbiose entre les hommes au sein d’une même communauté, avant
de développer la vision de plusieurs érudits, reposant sur la culture de la
paix dans l’Islam, car «c’est une exigence de l’Islam».
Pour ces érudits, la réconciliation passe forcément par le
pardon, prôné par l’Islam. Il a ainsi soutenu que Tombouctou est un exemple de
tolérance. Des 6 manuscrits retenus traitant de la paix et de la justice, on
peut retenir l’organisation de la société (répartition des classes sociales en
fonction des statuts). Selon lui, plusieurs études sociologiques confirment
cette thèse dans la cité de Tombouctou.
La deuxième
communication a porté sur le droit et le devoir dans la gestion des conflits et
le vivre ensemble. Le conférencier, Dr Abdoul Karim Hamadou a soutenu que les
anciens avaient réfléchi pour mettre en place des mécanismes du droit, mais aussi
du devoir pour une bonne organisation. Ces droits et devoirs sont méconnus par
nos concitoyens d’où la nécessité d’en faire une large diffusion afin
d’atteindre le grand public. Il a aussi abordé le droit des femmes. Les
manuscrits, selon lui, traitent toutes les questions liées à notre sécurité.
Plusieurs personnes
ont soutenu que les manuscrits anciens doivent être un support pour la
reconstruction et la gestion des conflits. Certains participants ont déploré
l’absence des autorités politiques, administratives et coutumières dans les débats
relatifs à la valorisation et l’utilisation des manuscrits dans les universités
et écoles.
Dr Abdel Karim Haïdara a lancé un appel à tous pour une autre grande conférence prévue le 30 mars prochain au Mémorial Modibo Keïta, avant de remercier les partenaires pour leur engagement en faveur de la sauvegarde des manuscrits anciens.
Amadou SOW
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