
Les tricycles dessertent la ville depuis quelques années
La capitale de la deuxième région administrative du Mali, Koulikoro, est une ville avec des quartiers dispersés, de Kayo à Souban et de Koulikoroba à Koulikoro ATT Bougou. Les tricycles de couleur bleue, autrement appelée «Katakatani», demeurent le principal moyen de transport pour les habitants.
Se situant à environ 60 km de Bamako, la Cité du Méguétan longe les rives du fleuve Niger. Se déplacer dans cette ville n’est pas chose aisée. On voit circuler des tricycles du matin au soir, transportant hommes, femmes, enfants ou parfois vides, d’un arrêt à l’autre.
Lassana Coulibaly, président du syndicat des tricycles à Koulikoro, explique : «Pour intégrer notre regroupement et mettre une moto taxi sur la route, il faut d’abord payer 6.000 Fcfa. Nous fixons nous-mêmes nos tarifs. Avant l’essor des mototaxis, le prix était de 150 Fcfa, mais étant des chefs de famille, nous avons décidé de l’augmenter à 200 Fcfa pour Souban et 300 Fcfa pour Kayo, à la sortie de la ville.» En cas de non-respect des prix fixés, les conducteurs encourent une amende de 3.000 Fcfa. «Si le problème persiste, l’amende peut aller jusqu’à 1.000 Fcfa ou nécessiter une intervention policière», ajoute le syndicaliste.
Pour une population qui vit déjà des difficultés économiques, ces tarifs sont souvent jugés trop élevés. Une femme, qui se plaint de l’augmentation des prix, tance : «Pour une journée où je gagne 1.000 Fcfa, je dois en dépenser 400 pour mes allers-retours entre ATT Bougou et Souban. Nous demandons au syndicat de réduire les recettes des conducteurs, car cela a un impact indirect sur nous.» Bien que les déplacements ne soient pas faciles en raison du manque de transport, les conducteurs de tricycle font face à d’autres difficultés.
Aly Badra Diarra, faisant le plein de son tricycle, affirme qu’ils «manquent vraiment de clients, alors qu’ils ont des familles à nourrir». Selon lui, la plupart des conducteurs de tricycles n’ont pas de permis de conduire, donc en «cas d’accident avec un véhicule, nous risquons la prison». Les tricycles circulent à Koulikoro depuis une vingtaine d’années. Le maire, Ali Moussa Tamboura, estime que les risques d’accidents liés à l’usage de ces engins sont importants, en en raison de leur légèreté. «Le pire a été un cas de crâne brisé. À un moment donné, des taxis sont venus à Koulikoro, mais ont dû repartir à cause du manque de moyens de la population. Le tricycle est adapté à la situation et aux moyens disponibles», explique l’édile.
Malgré les difficultés pour établir un syndicat stable, un espace de stationnement a été aménagé à Koulikoro ATT Bougou. «Après plusieurs obstacles, j’ai finalement réussi à obtenir une place ici à Koulikoro ATT Bougou. En 2020, j’ai pu réunir tous les conducteurs. Nous avons une bonne coopération avec la police et les autorités locales», fait savoir le président du syndicat.
Rédaction Lessor
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