
La grève se fera de façon perlée pour ne pas
maintenir les bureaux fermés pendant un peu moins de deux semaines. Quelle est la cause de ce mouvement d’humeur des
diplomates ? Les syndicalistes ont déposé 15 points de revendications sur
la table des autorités parmi lesquels, on dénombre la relecture de deux décrets :
l’un portant sur l’octroi d’une indemnité de prime mensuelle et l’autre sur une
prime annuelle d’équipement.
La question de ces deux primes avait fait l’objet d’un protocole
d’entente, signé depuis le 19 octobre 2019, entre le ministère des Affaires étrangères
et les syndicats. «Quand nous avons posé le problème lors des récentes négociations,
la partie gouvernementale était véritablement d’accord sur le principe de relire
les deux décrets en vue de mentionner les deux primes», a fait remarquer le
secrétaire adjoint général du Syndicat libre des travailleurs des Affaires étrangères,
Abidine Haïdara, que nous avons joint hier par téléphone
Notre interlocuteur explique le bien-fondé des
revendications par la nécessité de l’amélioration des conditions de travail. «Ce
sont des difficultés liées à des conditions de travail», souligne le
syndicaliste, rappelant que des échanges ont déjà eu lieu sur les points de
revendications. «Nous avons pendant très longtemps échangé autour de la table
en vue de trouver des moyens pour satisfaire nos différentes doléances», a fait
savoir Abidine Haïdara. Ces discussions n’ont pas permis d’éviter l’arrêt de
travail. «Les négociations, tenues du 15 février au 21 février 2023, n’ont
malheureusement pas abouti à une solution. Donc, elles ont été suspendues»,
a-t-il signalé.
Notre interlocuteur estime que si on attend des diplomates maliens une certaine productivité, il faut les mettre dans les meilleures conditions. Il invite le gouvernement à satisfaire tous les engagements. Selon lui, il y va de l’apaisement du climat social d’une part et d’autre part des véritables conditions attendues par l’ensemble des acteurs chargés d’animer la diplomatie malienne. «Nous pensons que si les conditions le permettent, nous pourrons apporter de meilleurs résultats», estime-t-il.
Souleymane SIDIBE
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