
Le document indique que le vol a été constaté le 27 avril à son domicile à Niaréla. Après
le post du réalisateur, la toile s’est embrasée avec des réactions multiples.
Les artistes ont été évidemment les premiers à protester contre ce vol qui,
selon certains d’entre eux, rentrera dans les annales. Ils ont déploré le vol
et invité le ou les voleurs à ramener ce précieux objet. D’autres réactions
incitent les autorités à tout mettre en œuvre aussi pour retrouver ce trophée.
Ceux-ci s’interrogent sur les motivations réelles du vol de ce trophée. Il est
connu de tous dans le monde du cinéma que le Carrosse reste l’un des plus
prestigieux prix du 7è art.
«C’est
seulement la deuxième fois qu’il est décerné à un réalisateur africain. C’est
aussi parce que c’est la reconnaissance de toute une vie de sacrifice et de
travail acharné, souvent très lourd à porter», a dit la jeune cinéaste Djélika
Mama Traoré. Et de dire que «notre pays doit protéger ses trésors culturels et
artistiques comme Souleymane Cissé et ses réalisations». La jeune cinéaste a du
mal à s’expliquer la situation. Elle estime que ce vol est plus qu’un simple
délit, mais un affront fait à tout un peuple, à son histoire et à sa culture.
Et
dès le lendemain, le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie
hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, a réagit à travers un communiqué. Il
dit avoir appris avec affliction la disparition du Carosse d’or décerné à
Souleymane Cissé, réalisateur malien, lors du Festival de Cannes en mars 2023,
en reconnaissance de sa brillante carrière et pour ses chefs-d’œuvre cinématographiques.
Cette
distinction qui honore le cinéma malien, poursuit le ministre dans son
communiqué, a été accueillie avec joie et une grande fierté par les plus hautes
autorités de notre pays et le peuple malien. La nouvelle de la disparition de
ce trophée suscite aujourd’hui un «émoi collectif et une indignation profonde»
chez tous les Maliens.
Le ministre chargé de l’Artisanat en appelle à la mobilisation de tous (autorités et populations) pour aider à retrouver ce trésor national. «Devant cette épreuve affligeante, le ministre assure de sa solidarité et de son soutien à l’artiste», conclut le communiqué.
Youssouf DOUMBIA
L’année 2024 a été marquée par le 30è anniversaire de la société. Et malgré une légère baisse des recettes, le résultat net est satisfaisant et reste dans la fourchette des trois dernières années.
«Bini Bana», littéralement on n’échoue plus. Pour le jeune réalisateur, Zaidou Coulibaly, ce long-métrage de 90 minutes est à la lisière du documentaire et de la fiction. Le cinéaste a rencontré la presse, mardi dernier à la Maison des jeunes, pour annoncer la sortie officielle de ce fi.
Ces journées proposeront des projections de films emblématiques, une exposition des photos et trophées retraçant sa carrière ainsi que des conférences-débats. Un monument sera bientôt érigé à Bamako avec la statue du cinéaste.
Le réalisateur et ancien ministre Cheick Oumar Sissoko propose avant tout de remettre notre secteur cinématographique et audiovisuel sur pied, en privilégiant la gouvernance sur différents aspects. Il suggère de fusionner les deux entités qui gèrent actuellement le cinéma (CNCM et le FAIC).
Le Bureau malin du droit d’auteur (Bumda) a choisi la veille de la fête de Tabaski, période de grandes dépenses pour les chefs de famille, pour exprimer sa solidarité à l’endroit d’une quarantaine d’artistes..
Le Comité de pilotage pour la coordination et le suivi des mesures de réparation collective relative à l’entretien et la réhabilitation des bâtiments protégés de Tombouctou a tenu, hier, au ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, sa 3è réun.