
Pour disperser la foule, les forces de l’ordre ont fait usage à gaz lacrymogène qui, selon les témoignages, seraient à l’origine de l’incendie du dépôt d’ordures. Il y a eu plus de peur que de mal. La Protection civile déployée sur le lieu a pu maîtriser le feu.
La fumée montante couvre le ciel. Toute la zone sentait une odeur pestilentielle. De la Place de la Can au dépôt de transit, des tas d’ordures (déchets ménagers et assimilés) avaient été déversés sur la voie publique par des charretiers en colère.
Des barricades érigées à l’aide de pneus et cailloux, rendaient la circulation encore plus difficile.
Les ordures brûlées affectent gravement les habitants. Sollicité par le gouverneur du District de Bamako, le directeur régional de la Protection civile, le lieutenant-colonel Adama M Diarra et ses hommes ont pu maîtriser le feu. « Il peut y avoir plusieurs inconvénients quand les ordures prennent feu notamment la pollution de l’atmosphère et même l’aggravation de la santé des malades d’à côté », prévient-il soulignant qu’heureusement tout est rentré dans l’ordre. Il précise aussi que son service a déployé d’importants moyens logistiques dont quatre camions d’incendie et deux citernes de grandes capacités. En plus, des véhicules de secours aux asphyxiés et aux blessés étaient également visibles sur le lieu de l’incendie.
En somme, selon nos informations, tout serait parti de la décision de la population de Lafiabougou à empêcher les GIE de déverser des ordures sur ce site de transit. « Ce matin, une vingtaine de chariots remplis d’ordures se sont dirigés vers le site pour déverser des ordures. La population s’y est opposée, provoquant des remous. Les forces de l’ordre sont intervenues et ont fait usage de gaz lacrymogène qui ont mis le feu au dépôt», témoigne un témoin en sueur.
Souleymane SIDIBE
Les enseignants des écoles publiques du District de Bamako reprennent le travail dès ce lundi 20 octobre 2025 aux heures habituelles des cours..
En marge de la 3è édition des journées Ouest-africaines de l'audit interne, tenues à Bamako les 16 et 17 octobre, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta a reçu, ce vendredi 17 octobre, une délégation de l’Association des contrôleurs, inspecteurs et auditeurs .
Certains rapports occidentaux tentent désespérément de faire croire que le Mali serait une « république en ruine », une «transition sans cap», un pays «sous tutelle russe» condamné à l’isolement. Ce récit, souvent répété, ignore la logique interne d’un processus souverain qui.
Lancé depuis le mois de septembre, par la Direction nationale de la pédagogie (DNP) avec l’appui technique et financier du Projet d’amélioration de la qualité et des résultats de l’éducation pour tous au Mali (Miqra), l’atelier d’élaboration et de validation des livrets pédagogique.
Dans le cadre des activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, le gouverneur de la Région de Mopti, le Général de brigade Daouda Dembélé a respecté la tradition en rendant visite, mercredi 15 octobre, aux deux personnes les plus âgées de la Co.
Suite à la recrudescence de l’insécurité dans la Région de Gao, des mesures strictes ont été prises concernant les activités illicites sur le site minier de N’tahaka, situé à une cinquantaine de kilomètres de la Commune urbaine de Gao..