À l’issue des travaux, Sékou Mamadou Barry a été élu pour un mandat de quatre ans. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, en présence des délégués venus de 140 cercles du pays.
Durant
deux jours de travaux, ces derniers ont examiné et validé les rapports
d’activités et financiers de l’exercice écoulé. Ils ont aussi adopté des
recommandations, formulé plusieurs motions de félicitation.
Après
avoir remercié les membres du conseil des sages pour l’honneur qui lui a été
fait de présider l’ouverture de cette importante cérémonie, le ministre Andogoly
Guindo a rappelé que la culture est un puissant marqueur d’identité, mais aussi
un facteur de paix et de vivre-ensemble.
Il a salué le choix du thème du
congrès qui revêt une importance particulière en cette période cruciale pour
notre pays qui se bat pour la paix. «La culture est comme un disjoncteur
électrique. Quand la tension monte au point de prendre feu, il suffit de
l’actionner avec précaution pour que la température baisse», a expliqué le
ministre Guindo.
L’Association Tabital Pulaaku a été créée en février 1992. Sékou Mamadou Barry est son 6è président.
Aboubacar TRAORE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.