Le prix des planches de salade oscille entre 1.000 et 1.500 Fcfa pendant cette période
«Quand l’eau n’est pas abondante, les laitues grandissent difficilement et leurs feuilles deviennent amères», dit celui qui cultive différentes variétés de salades dont la plus recherchée sur le marché est la «salade simple». Il n’utilise que les engrais biologiques, ce qui fait que ses salades sont plus rentables que celles des producteurs qui utilisent des produits chimiques. «Les salades nourries avec les engrais biologiques peuvent être conservées pendant longtemps, voire une semaine, sans qu’elles ne perdent ni leur goût ni la verdure des feuilles. Les engrais chimiques accélèrent certes la croissance des salades, mais celles-ci ne pourront pas être conservées au-delà de deux jours», commente Adama Traoré.
«La terre est sèche et les puits ont commencé à s’assécher. Ainsi, l’arrosage des plantations devient plus pénible. Nous nous servons de la bouse de vache pour conserver l’humidité et réduire l’impact du soleil sur les plantes», dit-t-elle. Selon Awa, chaque producteur vend ses planches en tenant compte des efforts physiques et financiers consentis. Ici, dans cette zone, les prix vont de 1.000 à 1.500 Fcfa pour ceux qui font leur arrosage à la main et de 3.000 à 5.000 Fcfa pour ceux qui le font avec le système de forage à moteur. Notre interlocutrice avoue que ses bénéfices ont augmenté pendant cette période de pénurie de salade.
Nahawa SANGARE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.