
Robert Lewandowski (d) a été le bourreau des Madrilènes
Malheureusement, les chocs entre les deux poids lourds du football provoquent
également des tensions entre les inconditionnels et on s’en est encore aperçu,
samedi dernier, notamment dans certains grins de Bamako.
Après
la rencontre remportée 4-0 par le FC Barcelone au stade Santiago Bernabéu (le
stade des Madrilènes), des centaines de supporters ont envahi certaines rues de
la capitale, alors que d’autres se sont retrouvés dans les grins pour
débriefer, à leur manière, le match. À Dravéla-Bolibana, en Commune III du
District de Bamako, nous nous sommes rendus au grin «Les Bosseurs». Le chef du
grin s’appelle, Mohamed Théra et c’est lui qui nous a reçus à notre arrivée sur
place.
«À
chaque clasico, il y a des tensions ici parce que notre grin est composé de
supporters des deux camps. À la mi-temps déjà il y avait la tension, notamment
du côté des Réalistes qui étaient déçus de la prestation d’ensemble de leur
équipe», introduit Mohamed Théra.
Et
de continuer : «En deuxième période, quand le Barça a marqué, coup sur coup,
deux buts grâce à Lewandowski, la tension est montée d’un cran et c’était
prévisible. Les supporters du Barça ont commencé à crier et entonner le nom de
leur club. Évidemment, cela n’a pas été du goût des supporters madrilènes et
j’étais obligé d’intervenir pour calmer les esprits. Chaque année, c’est comme
ça, je peux dire que nous sommes maintenant habitués à ça».
À
la fin du match, les supporters quittent ensemble le grin, avant de revenir
quelques minutes les mains remplies de cadeaux composés de boissons, bonbons,
fruits qui seront distribués entre les enfants des familles voisines. Supporter
du PSG, Mohamed Théra a également reçu sa part des cadeaux offerts par les
supporters de l’équipe catalane.
Selon Almamy Traoré, le chef de la famille Traorélà, les matches Barça-Real ne passent jamais inaperçus à Dravéla-Bolibana et le comportement des supporters lors des clasico n’est pas du goût de tout le monde. Certains habitants du quartier reprochent aux inconditionnels de faire trop de bruit pendant et après le match et perturber la circulation routière. Almamy Traoré souhaite que ce ne soit pas le cas le 11 mai 2025, date du match retour qui se disputera sur le terrain du Barça.
Djeneba BAGAYOGO
L’ancien joueur de l’USC Kita a signé un contrat de deux ans avec Gençlerbirliği SK qui évolue en Super Lig, le championnat turc de première division. En Autriche, Youba Diarra est retourné au TSV Hartberg après un prêt d’un an à Cadiz, alors que le gardien Drissa Kouyaté a quitté.
Elle a le regard franc, la parole directe et les crochets qui font basculer un match. À 27 ans, Aïssata Traoré n’est plus à présenter au public malien. Celle qui a été la première joueuse malienne à décrocher un contrat professionnel en Türkiye en 2019 avec Besiktas JK, participe à sa .
Alima Cissé est arrivée au Maroc hier dans la matinée.
Les rencontres de la 2è journée du groupe B se disputent aujourd’hui. En première heure, la Tunisie défie l’Algérie au stade Père Jego et en 2è heure, le Botswana sera face au Nigeria au stade El Arbi Zaoulile.
La 2è journée du groupe A de la CAN-féminine se joue aujourd’hui. En première heure, le Sénégal reçoit la Zambie au stade El Bachir et en 2è heure, l’hôte du tournoi, le Maroc en découdra avec la RD Congo au stade Olympique de Rabat..
«Je suis très content de l’atmosphère au sein du groupe. Les joueuses ont fait montre de solidarité sans faille pour ce premier match et j’espère que l’équipe continuera sur la même lancée pendant toute la durée de la CAN-Féminine». Le sélectionneur national Mohamed Saloum «Housse.