Car, on ne pouvait pas aller dans cette région à cause de l’insécurité. Toutes les voies routières étaient coupées. J’encourage nos forces de sécurité à redoubler toujours d’effort pour assurer la sécurité. Que la population reconnaisse leurs efforts, les accompagne et ne sape pas leur moral. Que Dieu protège nos FAMa, apaise notre pays.
Abdoulaye
Doucouré, ingénieur génie civil à Ségou : «Avoir perdu Kidal, c’est comme
si on n’avait perdu une partie de notre corps»
La
reprise de la Région de Kidal a été une très bonne chose. J’encourage les FAMa
à continuer sur ce qu’ils font dans le cadre de la restauration de la sécurité.
Avoir perdu Kidal, c’est comme si on n’avait perdu une partie de notre corps.
Kidal, c’est une partie du Mali et on ne pouvait pas laisser cette partie aux
mains des étrangers.
J’encourage nos FAMa à toujours travailler pour que les choses reviennent à la
normale, qu’il y ait une vie à Kidal, que les enfants reviennent à l’école. Et
au-delà de Kidal, que la sécurité revienne sur tout le territoire.
Assétou
Coulibaly, vendeuse de nourriture à Ségou : «Je souhaite que les
Forces armées maliennes redoublent toujours d’effort pour que le pays retourne
à la normale»
Le
conflit au Nord a ébranlé tout le pays. La reprise de Kidal a été pour nous un
grand soulagement. Car il est évident que si une partie de la population du
pays n’est pas tranquille, les autres ne le seront pas totalement.
Je
souhaite que les Forces armées maliennes redoublent toujours d’effort pour que
le pays retourne à la normale. Cela va de notre honneur, notre dignité et notre
bonheur. Qu’elles mettent le paquet pour que la sécurité revienne dans tout le
pays, pas seulement à Kidal.
Car des choses qu’on entendait autrefois sur les autres pays, c’est ce qu’on
voit maintenant au Mali. On te braque, on te cambriole et on te tue.
À
Ségou, pendant la période de chaleur on ne savait même plus à quel saint se
vouer. On était devenu des prisonniers dans nos propres maisons à cause de
l’insécurité.
Propos recueillis par
Aminata Dindi SISSOKO / AMAP - Ségou
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.