Le Mali et le Qatar ont signé, hier, un accord de don et de prêt d’une valeur de 50 millions de dollars américains, environ 25 milliards de Fcfa. Cet accord est intervenu à la suite de la visite du ministre d’État au Affaires étrangères du Qatar, Dr Mohammed Bin Abdulaziz Al-Khulaifi, dans notre pays.
La signature a été faite entre le ministère de l’Économie et des Finances et le Fonds qatari pour le développement. Ces fonds permettront de renforcer les services sociaux de base et l’amélioration du bien-être de la population, notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de la sécurité alimentaire.
C’est ce qu’on retient essentiellement de la visite du ministre d’État qatari. L’hôte de marque a été reçu hier après-midi à Koulouba par le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta. L’audience a enregistré la présence du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop et de son collègue chargé de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou.
La délégation qatarienne, hier à Koulouba lors de l’audience
Ce déplacement s’inscrit dans le cadre de la tournée diplomatique du ministre d’État aux Affaires étrangères du Qatar en Afrique. Selon nos informations, même si rien n’a filtré de cette rencontre, le visiteur du jour était porteur d’un message de soutien de l’Émir de l’État du Qatar, Son Altesse Cheikh Tamim Bin Hamad Al Thani au Chef de l’État.
Les échanges du Président Goïta et du ministre d’État qatari ont surtout porté sur le renforcement de la coopération entre les deux pays. Aussi, convient-il de rappeler que le Mali et le Qatar entretiennent d’excellentes relations d’amitié et de coopération, en témoignent la diversité des domaines de collaboration, la densité des échanges et les différentes visites effectuées par les autorités de part et d’autre. Ce pays du Golfe soutient et accompagne le Mali dans ses efforts visant à instaurer la paix, la stabilité et la sécurité.
Souleymane SIDIBE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.