
Tout comme ses coaccusés, l’officier général a rejeté en bloc
les faits à lui reprochés. Il a exprimé sa bonne foi et rappelé n’avoir jamais été
épinglé pour une mauvaise gestion en 35 ans de service dont 8 ans à la tête du
DMHTA.
Parlant
des attributions de sa structure, le haut gradé a fait savoir que son service
est le grand magasinier des Armées. Quant au protocole Guo-Star proprement dit,
il a indiqué que c’est en novembre 2013 qu’il a été convoqué par son ministre
de tutelle, Soumeylou Boubèye Maïga, dans son cabinet sur la fourniture des équipements
militaires.
«Il m’a remis une note de matériels techniques d’une société française
en m’expliquant que l’Armée souhaitait traiter la fourniture des équipements.
C’est en même temps que j’ai reçu une copie du protocole Guo Star», a-t-il
indiqué, ajoutant que l’arrivée des matériels s’est déroulée sur 2 ans et
qu’une commission de réception des matériels avait été mise en place à cet
effet. «Je ne sais pas pourquoi on m’accuse d’usage de faux et de
malversations ? Je n’ai eu aucune implication dans l’élaboration du protocole
encore moins sa signature», s’est défendu le général Drabo, tout en expliquant
n’avoir signé que les attestations de formations liées aux matériels.
Le président de la Cour de lui demander sur la
conformité des matériels dont les attestations avaient été délivrées par son
ministre de tutelle. L’accusé a répondu qu’il n’en savait rien à ce propos. «J’ai
effectué en France une mission en 2014 pour contrôler l’état d’avancement des
travaux et non leur conformité», a-t-il dit.
La
formation des formateurs, selon le mis en cause, a coûté plus de 57 millions de
Fcfa dans le marché, car chaque réception avait un volet formation, a-t-il répondu
au président sur le coût de la formation qui a ensuite indiqué que les frais de
transport des matériels ont fait l’objet d’un double paiement. «Je ne participe
pas au paiement», a répondu sèchement l’accusé.
Le haut
magistrat qui n’en avait pas fini avec lui a, alors, signalé des disparités
entre les chiffres dans l’exécution du protocole. Mieux, qu’en faisant le point
des tableaux de réception, l’équivalent de matériels en chiffre n’a pas été
livré. «Ce n’est pas possible, on a reçu 281 véhicules et il n’y avait pas de
manquant», a insisté l’ancien directeur des matériels des armées. Et le président
de la Cour de répliquer que ces observations sur les disparités ressortent des
pièces de la direction des finances et du matériel (DFM).
«Mes chiffres sont aussi adossés aux procès
verbaux (PV) de réception», a répondu le général Drabo, attestant que «tout a été
livré» pour la totalité des matériels pour un équivalent de plus de 35
milliards de Fcfa.
Les
magistrats de la Cour sont revenus à la charge en estimant qu’il y a une
disparité dans les chiffres de réception et les pièces comptables. Selon leurs
dires, la totalité des matériels n’avait pas été livrée, d’où des manquants évalués
à plus d’un milliard de Fcfa.
Tamba CAMARA
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