#Mali : Procès de l’achat de l’avion présidentiel et des équipements militaires : Le général Drabo rejette en bloc les accusations

Dans l’affaire «achat de l’avion présidentiel et équipements militaires», c’était, hier, le tour de l’ancien directeur de la direction du matériel, des hydrocarbures et du transport des Armées (DMHTA), le général Moustapha Drabo, de comparaître.

Publié mercredi 02 octobre 2024 à 17:30
#Mali : Procès de l’achat de l’avion présidentiel et des équipements militaires : Le général Drabo rejette en bloc les accusations

Tout comme ses coaccusés, l’officier général a rejeté en bloc les faits à lui reprochés. Il a exprimé sa bonne foi et rappelé n’avoir jamais été épinglé pour une mauvaise gestion en 35 ans de service dont 8 ans à la tête du DMHTA. 

Parlant des attributions de sa structure, le haut gradé a fait savoir que son service est le grand magasinier des Armées. Quant au protocole Guo-Star proprement dit, il a indiqué que c’est en novembre 2013 qu’il a été convoqué par son ministre de tutelle, Soumeylou Boubèye Maïga, dans son cabinet sur la fourniture des équipements militaires.

«Il m’a remis une note de matériels techniques d’une société française en m’expliquant que l’Armée souhaitait traiter la fourniture des équipements. C’est en même temps que j’ai reçu une copie du protocole Guo Star», a-t-il indiqué, ajoutant que l’arrivée des matériels s’est déroulée sur 2 ans et qu’une commission de réception des matériels avait été mise en place à cet effet. «Je ne sais pas pourquoi on m’accuse d’usage de faux et de malversations ? Je n’ai eu aucune implication dans l’élaboration du protocole encore moins sa signature», s’est défendu le général Drabo, tout en expliquant n’avoir signé que les attestations de formations liées aux matériels.

 Le président de la Cour de lui demander sur la conformité des matériels dont les attestations avaient été délivrées par son ministre de tutelle. L’accusé a répondu qu’il n’en savait rien à ce propos. «J’ai effectué en France une mission en 2014 pour contrôler l’état d’avancement des travaux et non leur conformité», a-t-il dit.

La formation des formateurs, selon le mis en cause, a coûté plus de 57 millions de Fcfa dans le marché, car chaque réception avait un volet formation, a-t-il répondu au président sur le coût de la formation qui a ensuite indiqué que les frais de transport des matériels ont fait l’objet d’un double paiement. «Je ne participe pas au paiement», a répondu sèchement l’accusé.

Le haut magistrat qui n’en avait pas fini avec lui a, alors, signalé des disparités entre les chiffres dans l’exécution du protocole. Mieux, qu’en faisant le point des tableaux de réception, l’équivalent de matériels en chiffre n’a pas été livré. «Ce n’est pas possible, on a reçu 281 véhicules et il n’y avait pas de manquant», a insisté l’ancien directeur des matériels des armées. Et le président de la Cour de répliquer que ces observations sur les disparités ressortent des pièces de la direction des finances et du matériel (DFM).

 «Mes chiffres sont aussi adossés aux procès verbaux (PV) de réception», a répondu le général Drabo, attestant que «tout a été livré» pour la totalité des matériels pour un équivalent de plus de 35 milliards de Fcfa.

Les magistrats de la Cour sont revenus à la charge en estimant qu’il y a une disparité dans les chiffres de réception et les pièces comptables. Selon leurs dires, la totalité des matériels n’avait pas été livrée, d’où des manquants évalués à plus d’un milliard de Fcfa.

Tamba CAMARA

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