
Avant tout, le personnage principal concerné est le journaliste. Celui-ci journaliste, du haut de sa grande et riche expérience, qui travaille pour un journal renommé, fait cruellement face à l’essor des médias numériques. On peut imaginer aisément que ce journaliste est confronté à des défis liés à la transition numérique, luttant énergiquement pour maintenir la qualité de son journalisme face à la montée des fake news et des informations instantanées. Ce personnage central, le journaliste, est brutalement soumis à des impondérables. Il doit comprendre que son salut réside dans la nécessité de s’adapter au risque de ne plus être qu’un simple figurant. Cette adaptation lui impose de prendre impérativement en considération de nouveaux paradigmes (de nouvelles attitudes, de nouveaux modes de comportement) face aux exigences d’une évolution technique qui s’impose inexorablement à lui. Je voudrais énumérer rapidement quelques-unes des exigences qu’il aura à affronter.
- Conflit interne : le journaliste pourrait être déchiré entre ses valeurs de vérité et d’intégrité journalistique et les pressions pour produire des contenus viraux qui attirent l’attention des lecteurs, même si cela signifie sacrifier la rigueur journalistique. Dans le contexte d’un journal, un contenu viral peut grandement augmenter la visibilité et l’audience de la publication, ce qui peut se traduire par une augmentation du trafic vers le site web du journal, un nombre accru d’abonnements, et une plus grande reconnaissance de la marque.
- Rivalité professionnelle : il pourrait avoir des conflits avec des collègues plus jeunes ou des concurrents qui privilégient la rapidité et les titres accrocheurs au détriment de l’exactitude, ce qui crée des tensions au sein de la rédaction. - Dilemme éthique : Il pourrait être confronté à des dilemmes moraux où il doit choisir entre publier une histoire sensationnelle qui pourrait attirer l’attention mais être inexacte, ou passer plus de temps pour vérifier les faits et risquer de perdre des scoops importants.
- Résistance au changement : le personnage pourrait être résistant aux nouvelles technologies ou méthodes de travail imposées par le changement numérique, ce qui peut créer des conflits avec la direction du journal.
- Mentorat et transmission : il pourrait jouer un rôle de mentor pour de jeunes journalistes, leur enseignant l’importance du journalisme d’investigation et de la vérification des faits, tout en essayant de les aider à naviguer dans le monde numérique.
- Recherche de vérité : sa quête pour découvrir la vérité pourrait le mener à des situations dangereuses ou à des révélations importantes, soulignant les risques personnels qu’il prend pour défendre le journalisme de qualité.
Tous ces aspects sont effleurés et pourraient faire l’objet d’un traitement approfondi. Nous sommes en face d’une problématique profonde et angoissante. Le premier titre auquel j’ai pensé, c’était la pitié et le chagrin. Le chagrin est un sentiment de déplaisir qui englobe l’insatisfaction, le mécontentement. On éprouve de la peine, de l’affliction. La pitié, quant à elle, c’est la prédisposition à être sensible aux souffrances autour de nous. René Descartes dira : «La pitié est une tristesse mêlée d’amour à la vue d’un malheur non mérité».
Le conflit central qui nous concerne, c’est la lutte féroce entre la tradition du journalisme imprimé et l’inévitable avancée des technologies numériques. D’entrée de jeu, je voudrais être rassurant et éviter d’évoquer des perspectives apocalyptiques. La situation a beau être grave, je voudrais faire preuve d’un optimisme modéré : les nouvelles technologies offrent des opportunités considérables pour les journalistes, transformant la manière dont l’information est collectée, produite, et diffusée.
Voici quelques-unes des possibilités inédites qu’elles laissent entrevoir. La principale exploitation que les tenants de la presse écrite pourraient tirer de la révolution numérique concerne la diffusion instantanée des informations.
Il y a des avantages évidents à tirer de l’usage des réseaux sociaux : des plateformes comme X (anciennement Twitter), YouTube, Instagram, Facebook, notamment Facebook Live permettent aux journalistes de partager des informations en temps réel avec un large public. La vitesse de diffusion et la portée globale de ces plateformes permettent de couvrir des événements en direct et de réagir rapidement à l’actualité.
On peut citer l’exploitation à grande échelle de la pratique des Blogs qui sont des sites Web ayant la forme d’un journal personnel où l’auteur, en l’occurrence le journaliste communique ses idées et ses impressions. Il faut toutefois préciser que ce privilège n’est pas réservé aux seuls journalistes car n’importe qui peut créer un blog, n’est-ce pas mon cher Guindo, guide incontesté des blogueurs nationaux ?
Il existe d’autres plateformes de publication en ligne. Je citerai quelques-unes seulement. Si je devais les évoquer toutes, il me faudrait plusieurs heures.
C’est par exemple le cas des outils comme Medium (2012), une plateforme de publication en ligne où les utilisateurs peuvent écrire, lire et partager des articles. Medium se distingue par son interface épurée et conviviale, facilitant la lecture et la rédaction de contenus de qualité. Les articles sur Medium couvrent une large gamme de sujets, allant de la technologie et des affaires à la culture et aux questions sociales. Medium propose également un abonnement payant qui donne accès à du contenu et à des fonctionnalités supplémentaires.
Je parlerai également de WordPress qui est un système de gestion de contenu (CMS) open source qui permet de créer et de gérer facilement des sites web et des blogs. Le terme «open source» se réfère à un modèle de développement de logiciels où le code source est mis à disposition du public. Cela signifie que tout le monde peut consulter, modifier, et distribuer ce code. Les logiciels open source favorisent la transparence, la collaboration et l’innovation, car les développeurs du monde entier peuvent contribuer à améliorer et à sécuriser les projets.
WordPress est gratuit à utiliser, et son code source est accessible et modifiable par quiconque. Il est connu pour sa facilité d’utilisation, même pour les personnes ayant peu ou pas de compétences techniques. WordPress offre une grande flexibilité avec des milliers de thèmes permettant de personnaliser l’apparence et les fonctionnalités du site. Medium et Wordpress permettent aux journalistes de publier des articles instantanément sans passer par les processus d’édition traditionnels, réduisant ainsi le délai entre la collecte de l’information et sa diffusion.
Les articles en ligne et les posts sur les réseaux sociaux permettent aux lecteurs de commenter et de réagir immédiatement, créant un dialogue entre les journalistes et leur public. Cela peut enrichir le reportage par des perspectives variées et des témoignages directs.
Autre usages des réseaux sociaux, ce sont les sondages et enquêtes en ligne : Les journalistes peuvent utiliser des outils comme Google Forms, SurveyMonkey ou les sondages X (anciennement) Twitter pour recueillir rapidement l’opinion publique sur divers sujets, intégrant ainsi directement la voix du public dans leurs reportages.
Diomansi Bomboté, journaliste
Correspondance particulière
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