
Cette rencontre est la première du genre depuis la mise en vigueur de l’accord de financement du Pdreas en novembre 2019
La
cérémonie d’ouverture était présidée par le représentant du ministre de
l’Économie et des Finances, ély Prosper
Arama, en présence du coordonnateur du Pdreas, Sékou Diakité, du chef du bureau
de la Coopération suisse au Mali, Patrick Étienne, et du responsable des
opérations de la Banque mondiale pour le Sahel, Robert Bou Jaoude.
Cette
rencontre est la première du genre depuis l’entrée en vigueur de l’accord de
financement du Pdreas en novembre 2019. Elle a pour objectif de discuter des
programmes de renforcement de capacités, des évaluations des communes, de la
mobilisation des ressources dans le cadre de la DCP, et de la mise en place du
dispositif d’engagement citoyen. Les échanges permettront à la coordination du
projet d’ajuster son offre de service afin de mieux servir et atteindre les
objectifs.
La
diffusion d’un film de 15 minutes a permis aux participants de s’imprégner des
réalisations du Pdreas. Ensuite, Sékou Diakité a révélé que depuis le démarrage
de ses activités en janvier 2020, son projet a été confronté à un contexte
difficile lié à la Covid-19, la suspension en 2021 et 2022 des décaissements de
la Banque mondiale suite à des crises socio-politiques, l’insécurité dans
certaines collectivités territoriales partenaires.
En
dépit de ce contexte, dira-t-il, le Pdreas a réalisé des progrès satisfaisants
vers l’atteinte de l’objectif de son développement qui est d’augmenter les
ressources mises à la disposition des collectivités pour la fourniture des
services et de renforcer les mécanismes décentralisés y compris l’implication
des bénéficiaires et des utilisateurs des services.
Au
titre des résultats engrangés depuis plus de 4 ans, Sékou Diakité a cité un
taux de décaissement global de plus de 74,96% à date, dont 82,90% sur les
ressources de l’Association internationale de développement (Ida) et 62,42% sur
celles des fonds fiduciaires multi donateurs. Il a aussi mentionné la
réalisation (en 2021, 2022, et 2023) d’un important programme de formation par
le Centre de formation des collectivités territoriales (CFCT), dont ont pu
bénéficier plus de 750 personnes (77 femmes).
S’y ajoute la mise à disposition
des collectivités territoriales évaluées satisfaisantes en 2021 et 2023 lors
des évaluations annuelles de performance, d’une enveloppe de près de 11
milliards de Fcfa. Cette somme a fortement contribué à l’amélioration de la
fourniture de services sociaux de base au profit des populations de ces
communes. «On peut sans risque de se tromper dire qu’aujourd’hui, le Pdreas est
au cœur du renforcement de la décentralisation dans notre pays», a déclaré
Sékou Diakité.
DIALOGUE
FRANC- Selon le responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Sahel,
les travaux de cette rencontre plongent les participants dans ce qu’il y a de
plus essentiel dans les interventions menées sur le terrain en termes d’impact
sur les conditions de vie des populations bénéficiaires. Robert Bou Jaoude dira
qu’après 4 ans de mise en œuvre du projet, il parait utile d’écouter les maires
afin de faire un point sur la mise en œuvre. Pour lui, les échanges doivent
permettre de partager les succès et les échecs, et surtout d’identifier ce qui
peut être encore fait de mieux à moins d’un an de la clôture du projet.
Quant
au chef du bureau de la Coopération suisse, il a remercié les maires pour la
mise en œuvre du projet malgré un contexte difficile. Pour Patrick Étienne, cet
échange avec les édiles est un moment important pour le projet et pour les
bailleurs aussi. «On espère qu’aujourd’hui, ça serait l’occasion d’avoir un
dialogue franc et ouvert sur ce qui peut être amélioré», a-t-il souligné. Et
d’apprécier que le Pdreas a démontré la pertinence du mécanisme de dotation.
De
son côté, le représentant du ministre de l’Économie et des Finances a remercié
la Banque mondiale, les co-bailleurs pour tout l’appui technique et financier
apporté à notre gouvernement à travers le Pdreas. Cet appui financier est
exclusivement sous forme de dons. Pour Ely Prosper Arama, aujourd’hui, les
collectivités territoriales ont un rôle majeur à jouer en matière de mise en
œuvre des politiques publiques parce qu’elles disposent de compétences locales.
C’est pourquoi, a-t-il rappelé, le gouvernement du Mali et ses Partenaires
techniques et financiers se sont engagés à les accompagner davantage en
multipliant les initiatives visant à promouvoir le développement local.
À
cette fin, a-t-il poursuivi, les efforts destinés à associer les citoyens et à
mobiliser les communautés peuvent contribuer à instaurer plus de transparence,
de responsabilisation, d’inclusion sociale et de redevabilité. Il a aussi
indiqué que le gouvernement du Mali, à travers le Pdreas, entend fortement
contribuer au renforcement des capacités des administrations des communes
cibles en donnant aux acteurs de développement local l’opportunité de trouver
les solutions aux problèmes du développement de leur territoire.
Dans une interview, le maire de la Commune urbaine de Kidal, Arbacane Ag Abzayack, a témoigné que le Pdreas est d’une importance inestimable. «En seulement deux exercices, nous avons mobilisé près de 80 millions de Fcfa pour la Commune urbaine de Kidal grâce au Pdreas. Ce qui est significatif», a-t-il révélé, avant d’espérer la poursuite du projet afin que d’autres communes puissent en bénéficier.
Amadou GUEGUERE
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