Des responsables de l’entreprise lors de la conférence de presse de présentation
À l’entame de ses propos, le directeur général a expliqué que Ben BA-Mooty est une institution de microfinance créée en 2016 et inscrite sur le registre du ministère chargé de l’Économie et des Finances, sous le numéro de l’agrément 2 A.05.027 des systèmes financiers décentralisés.
La
mission qu’elle s’est assignée est de permettre à toutes les couches sociales
d’accéder de façon permanente à des services financiers et non financiers
adaptés et contribuer ainsi à l’autonomie et à la stabilité des populations
africaines.
«Nous
desservons environ une quarantaine de communes à travers des produits de crédit
et d’épargne. En 2023, AD Group, constitué de plusieurs filiales telles que
Mooty Cash Company, Riginal et la Fondation Fhad, sous le leadership de Mme
Sanogo Hawa Dijré, s’est proposé pour la reprise de l’institution. C’est à
partir du 3 septembre 2023 que les conventions de reprise ont été signées», a
expliqué le premier responsable. Selon Sory Ibrahima Traoré, l’objectif nouveau
donné à l’institution est de pouvoir être une institution leader dans le
domaine de la microfinance, d’abord dans la zone ouest-africaine et, à long terme,
sur le continent tout entier.
Pour
atteindre cet objectif, l’institution, en plus de ses produits classiques de
crédit, revient avec une innovation permettant aux petites et moyennes
entreprises (PME) et aux petites et moyennes industries (PMI) de pouvoir
bénéficier de son accompagnement. Ben BA-Mooty Finances propose une seule gamme
appelée «Mooty Finances», composé de divers types de produits. Pour le compte épargne, il est composé de Néka Mara,
Néka Wari, Néka Pari, Halal. Et pour le
compte courant, il est composé des packs Dèmè, Yiriwa et Wassa.
Selon
le directeur général Sory Ibrahima Traoré, ces produits sont en phase avec la
mission principale de Ben BA-Mooty Finances, qui est d’accompagner les
entrepreneurs maliens en leur proposant de meilleures offres de crédit,
d’épargne et bien plus. Aussi, Ben BA-Mooty Finances propose des produits
digitaux et monétiques afin que toute sa clientèle puisse avoir un accès facile
à son porte-monnaie. Autres services proposés par cette microfinance 100% malienne :
virement, transfert (national et international), engagements par signature,
attestation de prise en charge, attestation de solde, attestation de compte.
Les offres de produits digitaux et monétiques concernent Mooty Card la carte Gim-Uemoa (3 cartes plafonnées à 200.000, 500.000 et 2 millions de Fcfa), Mobile Money, la Bank to wallet (relier son compte Mooty à son compte mobile et faire des transactions dans les 2 sens). S’y ajoutent Mooty Mobile, une application web et mobile pour la gestion 24h/24 de votre compte et Mooty SMS pour la notification instantanée des transactions via le compte.
Babba COULIBALY
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.
