Comme à Bamako, plusieurs grandes ont battu le pavé pour soutenir les autorités de la Transition.
À Tombouctou, plusieurs centaines de manifestants ont investi les artères vendredi. Les autorités régionales de la localité de Nioro du Sahel ont également organisé, avec les forces vives de la région, une rencontre d'échanges, d'information, de sensibilisation et d'assurance des populations. Les débats ont porté sur les voies et moyens permettant de minimiser la crise et de mettre en place une stratégie d'atténuation des mesures.
Même détermination à Koro où les populations protestent contre les sanctions de la CEDEAO et de l'Uemoa et apportent leur soutien à la transition.
Les populations du Cercle de Koro sont sorties massivement, le même jour, pour dire leur rejet des sanctions infligées à notre pays par la CEDEAO et l'Uemoa lors des sommets couplés du 9 janvier 2022. Les marcheurs sont partis du rond-point Anaye de Koro à la préfecture où une déclaration des forces vives de Koro à été lue devant les autorités. Les forces vivent de Koro ont dénoncé et condamné les sanctions tout en invitant les deux organisations sous régionales à lever, dans un bref délai, ces sanctions contre notre pays.
Diré, dans le Cercle de Tombouctou, n’était pas en reste. Idem pour la ville de San où les manifestants se sont regroupés, avec le gouverneur de la région, colonel Ousmane Sangaré. Le rassemblement eut lieu à la place de l'indépendance, en présence des autorités administratives et politiques, des représentants de la société civile, des forces de défense et de sécurité et des journalistes de la presse publique et privée.
À Kayes, comme à Bandiagara et bien d’autres agglomérations encore, n’ont pas fait mystère de leur inquiétude et leur engagement aux côtés des autorités de la Transition en ces moments particuliers et décisifs que le Mali traverse. Partout, les slogans contre la politique française dans notre pays et des messages de soutien au président de la Transition ont fusé.
Ahmadou CISSE
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