De
l’acte d’accusation et de renvoi en cour d’assises, il esr ressorti que le
nommé Ousmane Cissé a, courant 2021, volontairement mis le feu au bureau de son
patron Aliou Doumbia à qui il en voulait de le critiquer souvent avant
d’emporter par la même occasion son coffre-fort. Par la suite, il a été coincé,
interpellé puis conduit devant la Cour d’assises de Bamako pour répondre de son
acte. Un acte prévu et puni par les dispositions des articles 305, 252, et 255
du code pénal pouvant donner lieu à des peines criminelles. Ces faits ont été
commis en septembre 2021 alors qu’il officiait comme agent de sécurité au
niveau du domicile de l’ancien président Alpha Oumar Konaré.
Un
acte volontaire- Sa victime, un certain Aliou Doumbia était désigné comme
intendant à la résidence de l'ancien Président Alpha Oumar Konaré. En septembre
2021, aux environs de 08 heures 30 minutes, il a garé son véhicule comme
d'habitude pour ensuite prendre ses bagages puis rentrer dans son bureau. Juste
avant de franchir la porte et y entrer, ce dernier senti l'odeur de la fumée
venant du bureau d'à côté. Après avoir ouvert le sien, il trouva que tout était
noir. Aussitôt, il appela le jeune homme chargé de nettoyer les lieux, et un
élément de la sécurité pour faire le constat.
Quand Aliou Doumbia est rentré sa première intuition a été de se diriger vers
son coffre-fort qui ne s'y trouvait plus. Immédiatement, sa première analyse a
été de chercher à comprendre si l'incendie était d'ordre électrique. Mais
c'était tout le contraire. Cet acte avait été posé par un idividu et, de façon
volontaire. C’est ainsi que la victime a fait le constat suivant : uniquement
c'est le dessus de la table qui a été brûlé avec des papiers notamment les
reçus, les factures d’électricité entre autres.
Il a été par la suite établi que c’est l'inculpé Ousmane CIssé qui était rentré
dans le bureau nuitamment pendant que les agents de sécurité regardaient la
télé. Comme lui même fait partie de ces agents de sécurité et que le jour des
faits, c'était son jour de repos, il en a surement profité pour nuire en
incendiant le bureau de son chef Aliou Doumbia à cause du fait que ce dernier
le critiquait très souvent.
Après
son forfait, le pyromane emporta le coffre-fort et s'est dirigé vers la route
de Kati. Arrivé à un endroit, il a défoncé ledit coffre et y soustraire le
contenu, soit la somme de Cinq million de Francs (5.000.000) FCFA. La victime
Aliou Doumbia après avoir rendu des comptes à sa hiérarchie porta plainte
devant les autorités compétentess afin d'ouvrir une enquête dans l’espoir de
faire toute la lumière sur cette affaire.
C’est ainsi que les recherches menées
ont conduit les enquêteurs sur les traces de Ousmane Cissé, agent de sécurité
de la victime. Quelques jours plus tard, ce dernier sera interpellé pour
clarifier de lourds soupçons qui
pesaient sur lui quant à son implication
dans l’incendie du bureau de son patron. C’est ainsi que le jeune homme
a été interpellé et conduit dans les
locaux de la police pour audition avant de voir qu’une procédure judiciaire était
engagée contre lui pour « incendie volontaire et vol qualifié ».
Sans
aucune raison valable- Durant toute la procédure le suspect a reconnu les
faits. Même à la barre, il n’a pas cherché à se disculper. Il est resté
constant dans sa logique d’aveu. Mais biezarrement l’accusé n’a pu avancer la moindre raison valable qui l’a poussé à
poser cet acte criminel. Il a tout simplement a déclaré, comme cela ressort
dans son arrêt de renvoi, qu’au retour d’un de leur voyage effectué avec Aliou
Doumbia sur Sélingué, il aurait subtilisé la clé de secours du bureau dans le
sac dans l’optique de le nuire. C’est ainsi qu’à la date du 26 septembre de la
même année, il s’est introduit dans ledit
bureau avec la clé subtilisée pour prendre le coffre-fort contenant la
somme susindiquée avant d’incendier le local. Il ne lui restait plus qu’à
s’expliquer sur les raisons qui l’ont poussé à agir de la sorte.
C’est
ainsi qu’il a avancé que la victime, (son patron) le critiquait très souvent et n’hésitait
pas à l’insulter grossièrement dans le
but de le nuire tout simplement. D’où les raisons qui l’auraient poussé à poser
cet acte. Rien d’autre. Pour la Cour cette explicaton ne tient pas,
car elle ne pouvait en aucun cas être une raison valable pour incendier le bureau
de son patron. Un collègue agent présent à l’audience est passé à la barre pour
témoigner, un temoignage qui n’a fait que charger l’accusé. Selon ce témoin,
l’inculpé Ousmane était l’homme de confiance de Aliou. D’où tout son étonnement
de voir l’accusé afffirmer que son
patron l’insultait grossièrement, alors qu’ils étaient complices. Pour le
temoin, l’inculpé n’avait aucune raison de s’en prendre à son patron.
Pour le parquet général, les faits sont clairs. Selon le magistrat, à la lumière des débats, tout laisse à penser que l’accusé avait volontairement mis le feu au bureau de son patron. C’est ainsi que le defenseur des citoyens a déclaré l’accusé coupable des faits. L’avocat de la défense de son côté, s’est retrouvé devant les faits accomplis. Il ne pouvait faire autre que de solliciter la mansuétude de la Cour avant de plaider pour des circonstances atténuantes au profit de son client. Malheureusement pour lui, après délibération, la Cour a condamné l’inculpé à 10 ans de prison…
Tamba CAMARA
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