Le président Katilé avec son hôte, Enaam Mayara
Les deux personnalités ont fait un large tour d’horizon des liens séculaires de coopération et d’amitié qui existent entre les deux pays.
Enaam Mayara a expliqué que son institution
est composée essentiellement par le monde de la production. Il s’agit entre
autres des syndicats, des employeurs, des conseillers de Collectivités, au
nombre de 120 parlementaires. L’orateur a rappelé quelques missions principales
de la Chambre des conseillers, notamment le contrôle de l’action
gouvernementale et l’examen des projets de loi. Il n’a pas manqué de saluer
l’excellente qualité de la coopération Mali-Maroc.
Selon lui, le Mali est très avancé dans
l’organisation de la Société. «Les Maliens sont un peuple accueillant. Nous
pouvons développer des liens de partenariat dans le domaine de la formation
professionnelle», a proposé le patron de la 2ème chambre du Parlement marocain.
Au cours de son séjour, le président du Cesec et sa délégation ont eu une séance
de travail avec Jahwar Nfissi, président de l’Autorité nationale du
renseignement financier (ANRF), ainsi qu’avec le président de l’Observatoire
national du développement humain (ONDH), Othman Gayer.
Le président du Cesec n’a pas manqué
d’exprimer toute sa gratitude aux autorités marocaines, particulièrement au président
du Cese du Maroc, Ahmed Reda Chami et président en exercice de l’Union des
conseils économiques, sociaux et institutions similaires d’Afrique (Ucesa) pour
l’initiative de cette visite de travail et d’amitié. «Cette visite s’inscrit en
droite ligne de la mise œuvre de l’accord de coopération signé en 2015 entre
nos deux institutions.
Nous sommes très satisfaits de l’ensemble des
rencontres. Nous avons constaté avec beaucoup de bonheur que le dialogue
dynamique est au cœur de l’architecture institutionnelle ainsi que la forte
volonté politique. Toutes les institutions visitées ont réitéré leur
disponibilité à coopérer avec le Cesec du Mali. Le président de l’Observatoire
national du développement humain (ONDH), Othman Gayer, s’est dit d’ailleurs prêt
à nous accompagner dans le cadre du renforcement de capacités sur la réalisation
des projets d’études et autres outils de prospectives», a laissé entendre
Yacouba Katilé.
Source : CC-CESEC
Rédaction Lessor
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.