
Les représentants de plusieurs partis politiques ont répondu à l’appel du chef du gouvernement
Le Premier ministre
a rencontré, lundi dernier à la Primature, les représentants de certains partis
politiques afin de les informer de la conduite de la Transition depuis sa
rectification. Dr Choguel Kokalla Maïga tenait également à inviter toutes les
tendances sociales et politiques du Mali à l’union sacrée autour du pays en
œuvrant ensemble pour la construction d’une paix durable gage d’un développement
harmonieux, équilibré, équitable et solidaire.
D’entrée de jeu, le
chef du gouvernement a tenu à préciser qu’il ne les avait pas négligés. Les
divergences constatées, selon lui, étaient dues au fait qu’il n’était pas sur
la même longueur d’ondes avec certaines formations politiques qui faisaient de
l’organisation des élections la priorité des priorités. Alors que «tant qu’on
n’aurait pas pris Kidal, tout le reste était du faux débat», a indiqué Dr
Choguel Kokalla Maïga. Une manière pour lui de dire que les priorités de la
Transition étaient la sécurité, la lutte contre l’impunité et la corruption.
Concernant les
efforts de sécurisation de l’ensemble du territoire, le Premier ministre a
souligné la reprise en main de toutes les opérations de lutte contre le
terrorisme et le crime organisé par nos Forces armées et de sécurité qui
opèrent désormais en toute autonomie. À ce propos, le chef du gouvernement a
évoqué le retrait des forces étrangères de notre pays, notamment Barkhane,
Takuba, G5-Sahel et la Minusma. «90% des Maliens pensaient qu’on ne pouvaient
pas se passer de la France», a-t-il noté.
À ces efforts
s’ajoute la volonté manifeste de nationaliser le processus de paix et de
réconciliation en cours dans notre pays. En la matière, le Premier ministre a
évoqué la dénonciation de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du
processus d’Alger qui était devenu caduc du fait du comportement de certains
mouvements armés. En lieu et place, le chef de l’État a institué le Dialogue
inter-Maliens pour la paix et la réconciliation dont le Comité de pilotage a,
récemment, élaboré les Termes de référence. Pour lui, le centre de gravité de
la Transition est le peuple. «Le président de la Transition nous dit tout le
temps d’avoir le peuple avec nous», a confié le chef de l’Administration
malienne.
Il a également
dénoncé le «deux poids, deux mesures» de certains partenaires régionaux qui ont
refusé de faire la photo avec le président Goïta lors du dernier sommet
Russie-Afrique, mais qui ont, par la suite, serré la main du président du
Gabon. Alors que les deux sont tous des militaires au pouvoir, a déploré le
Premier ministre.
Choguel Kokalla
Maïga a mis en lumière les actions de la Transition, notamment la sécurisation
du pays avec à la clé le retour de Kidal dans le giron de l’État, l’audit du
secteur minier et la signature du pacte social. Il a demandé à ses
interlocuteurs de mettre tout à plat et passer à un «nouveau paradigme». «La
paix se construit avec tout le monde», a insisté le chef du gouvernement. D’où
l’initiative du Dialogue inter-Maliens qui vise à panser la plaie entre les
fils du pays, épris de paix. Le Premier ministre a aussi invité toutes les
tendances sociales et politiques du Mali à l’union sacrée autour du pays. Cela
est d’autant plus nécessaire que «le monde entier nous regarde et nous ne
devons pas décevoir», a-t-il exhorté.
Cet appel à
l’unisson cadre évidemment avec l’esprit de rassemblement, d’union,
d’inclusivité et de cohésion prôné par le chef de l’État. Il y a quelques mois,
les autorités ont décidé de créer les conditions d’un dialogue entre les fils
du pays, conduit par eux-mêmes, en vue de restaurer la paix, de consolider
l’unité nationale et de raviver le vivre-ensemble. Selon le président de la
Transition, le colonel Assimi Goïta, nous avons tous les atouts pour réussir un
Dialogue entre les Maliens.
À cet égard, il a récemment demandé aux membres du
Comité de pilotage du Dialogue inter-Maliens de créer les conditions d’un
dialogue franc et sincère entre les Maliens de manière inclusive, afin que nul
ne se sente exclu. «Toutes les voix doivent être écoutées et tous les avis
doivent pouvoir s’exprimer. Il s’agit donc, comme le dit l’expression
populaire, de laver le linge sale en famille», a exhorté le chef de l’État.
À la fin de ce dialogue, c’est un peuple réconcilié et rassuré qui devra pouvoir exprimer à l’unisson sa confiance en l’avenir. Ce faisant, il aura prouvé encore une fois de plus sa capacité à régler lui-même ses propres problèmes et à renforcer chaque jour sa souveraineté. Cependant, a précisé le président Goïta, il n’y aura aucune place dans ce grand forum national pour les ennemis de notre peuple qui veulent remettre en cause l’unicité et la laïcité de l’État, ainsi que l’intégrité de notre territoire.
Bembablin DOUMBIA
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