
C’était en présence de la ministre de la Santé et du Développement social, colonel Assa Badiallo Touré et sa collègue chargée de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Coulibaly Mariam Maïga. Prenant la parole, Maïmouna Sanogo a remercié le gouvernement de la Transition, les ministères sectoriels pour le soutien financier et psychologique qui ont été pour elle d’un grand réconfort.
Lors de cette audience, les ministres en charge de la Santé et de la Promotion de la Femme ont procédé à la remise des documents d’inscription de Maïmouna Sanogo au Régime d’assistance médicale (Ramed) pour la prise en charge des frais médicaux pendant les prochaines années, ainsi que le rapport médical de la victime et le rapport circonstancié de l’incident.
Sensible à la cause féminine et farouche défenseur des droits humains, Dr Choguel Kokalla Maïga a saisi l’occasion de cette audience pour mettre en garde contre ce phénomène d’injustice envers les femmes, phénomène indigne de nos valeurs, des valeurs d’un Mali soucieux de la protection des femmes et respectueux de l’intégrité de tous les citoyens. « Le cas de Maïmouna démontre la solidarité gouvernementale face aux violences basées sur le genre. Ce combat est le nôtre », a-t-il fait savoir.
Le Premier ministre, en assurant la prise en charge des frais d’appareillage prothétique de la victime, a exprimé l’esprit du gouvernement de la Transition qui reste extrêmement attentif à la condition des femmes. Avant de rappeler que l’épanouissement de la femme est l’un des critères de légitimation du pouvoir.
Le même jour du mardi, le chef du gouvernement a reçu en audience une délégation du groupement des chefs de villages du Mali dont certains sont en mission dans les Régions du pays. Ils ont par la voix du coordinateur du District de Bamako, exprimé toute leur satisfaction quant à la valorisation des légitimités traditionnelles. Une décision politique qui d’ailleurs a donné du poids et de l’importance aux décisions des légitimités traditionnelles.
La délégation était également composée des représentants des chefs de villages nigériens et burkinabè. Une visite hautement saluée par Dr Choguel Kokalla Maïga qui a expliqué que le rehaussement des légitimités traditionnelles était un besoin dans le processus de refondation. Pour le chef de l’Administration malienne, cela est le reflet de la volonté des autorités de faire du bien-être de la population une priorité.
Souleymane SIDIBE
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