
La dernière session en date s’est
déroulée les 20 et 21 juillet, dans un hôtel de la place et portait sur le
système d'octroi des licences professionnelles de la CAF, communément appelé la
plateforme en ligne d’octroi de licences aux clubs de la CAF (CLOP). La
formation a regroupé les secrétaires généraux, les directeurs financiers, les
trésoriers et les directeurs sportifs des 14 clubs de première division.
Les 4
clubs féminins qui ont disputé le Carré d'as du championnat national 2023-2024
ont également participé à la formation qui était animée les experts de la
CAF : le Sénégalais Adama Guèye et le Mauritanien Magaye Seck et les Maliens
Moussa Kanouté et Mady Diallo, respectivement chargé des compétitions
internationales et manager général de l’octroi de licences de la Femafoot.
«Il y a un catalogue de critères et d’exigence que la CAF a mis en place pour
les clubs qui aspirent à être professionnels. Ce sont des critères sportifs,
d’infrastructures, administratifs liés au personnel, juridiques et financiers.
Ces critères doivent être respectés pour l’obtention de la licence continentale
et la participation aux compétitions interclubs masculins et féminins. Le
challenge de la CAF est de mettre en place cette licence des clubs au niveau
national», a expliqué l’instructeur de licences des clubs, Adama Guèye.
Pour participer au championnat de football
professionnel, les clubs doivent, notamment disposer du statut de club
professionnel accordé par la Ligue nationale de football professionnel (LNFP),
s’engager à respecter les dispositions législatives et règlementaires en
vigueur au Mali en matière de fiscalité, d’emploi et de prévoyance sociale,
engager outre l’équipe fanion, une équipe de juniors, une équipe de cadets et
une équipe de minimes, qui constitueront le futur centre de préformation et de
formation. Les équipes doivent aussi disposer d'un encadrement technique à la
tête duquel se trouve un entraîneur disposant d'un diplôme "A",
"B" ou "C" de la CAF ou tout autre diplôme équivalent
reconnu par la direction technique nationale (DTN), disposer d’un encadrement
médical dirigé par un médecin (niveau minimum) spécialisé en médecine sportive
ou agréé par la commission centrale médicale de la Femafoot.
Ce n’est pas tout, les clubs doivent également disposer d’un stade fonctionnel
doté d’un terrain réglementaire (gazonné, stabilisé ou synthétique), d’un siège
avec une adresse correcte et vérifiable, ouvrir ou avoir un compte bancaire au
nom du club, engager un comptable ou travailler avec un cabinet comptable agréé
afin de tenir une comptabilité régulière et bancariser tous les salariés.
Les cérémonies d’ouverture et de clôture de l’atelier étaient présidées par le président de la commission ad hoc du football professionnel, le général Bréhima Diabaté, membre du comité exécutif de la Femafoot.
Abdramane DIOMA
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