Cette initiative innovante vise non seulement à valoriser la production et la consommation locale dans le secteur de la saponification, mais aussi à créer des emplois
Objectifs : faciliter l’accès des Petites et
moyennes entreprises (PME) au marché et valoriser le savoir-faire local. La
ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation
professionnelle, Mme Bagayoko Aminata Traoré, a présidé la cérémonie dans son
département, en présence du président de la Fnihm, Moussa Baga Samaké et de la
présidente du Collectif signataire, Mme Sangaré Aïssatou Koné.
Premier du
genre, ce protocole scelle le partenariat entre le secteur privé et le
ministère en charge de l’Entreprenariat. Il est le fruit d’une synergie
d’actions entre les deux parties signataires, à travers le soutien de l’Agence
nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE). Cette initiative innovante vise
non seulement à valoriser la production et la consommation locale dans le
secteur de la saponification, mais aussi à créer des emplois.
Selon la
ministre Bagayoko Aminata Traoré, la mise en œuvre effective du protocole
permettra aux PME des femmes de diversifier davantage leurs offres de
production en intégrant des spécificités nouvelles en lien avec les besoins des
hôtels, d’améliorer la qualité des savons et dérivés et de se fixer de nouveaux
horizons de partenariat. «À travers cette opération, les établissements
hôteliers seront approvisionnés en savonnettes et dérivés made in Mali», a
affirmé la ministre.
La
présidente du Collectif signataire, Mme Sangaré Aïssatou Koné, a exprimé sa
gratitude pour l’opportunité offerte à son organisation de collaborer avec la
Fnihm. Elle a assuré que son Collectif mettra tout en œuvre pour honorer les
engagements du partenariat. Avant d’ajouter que cet avantage renforce leur
engagement en faveur de l’autonomisation de la femme et de la promotion de
l’économie sociale.
De son côté, Moussa Baga Samaké a souligné
qu’accompagner les dames qui œuvrent dans le domaine de la saponification
pousse aussi le pays vers le progrès, parce que les femmes représentent une
couche importante de la société. «Ce geste est à encourager, parce que quand
ces dames vont réussir, ça sera à la faveur de notre pays», a-t-il déclaré.
La
cérémonie a également offert l’opportunité au Collectif d’adresser de nouvelles
doléances au ministère de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la
Formation professionnelle. Sa présidente a demandé, entre autres, des formations
pour le renforcement des capacités des membres et des équipements qui leur
permettront d’améliorer la qualité de leurs produits.
Siguéta Salimata DEMBÉLÉ
Rédaction Lessor
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.
