Le
Projet d’appui à l’approvisionnement en eau potable et assainissement résilient
au changement climatique et à la Covid-19 dans la Région de Kayes et le Cercle
de Kati (Paaepar-3C2K), et le Projet d’appui à la résilience au changement
climatique et a la Covid-19 à Bamako à partir de l’AEP de Kabala-phase 3, ont
été officiellement lancés hier par le secrétaire général du ministère de
l’Énergie et de l’Eau, Djoouro Bocoum, au cours d’un atelier organisé à dans un
hôtel de place. L’évènement a enregistré la présence du représentant du
responsable pays de la Banque africaine de développement (Bad) au Mali, Firmin
Bri Ayé, de la chargée principale de l’eau en milieu rural de la Facilité africaine de l’eau (FAE),
Diane Arjoon ainsi que les coordonnateurs des deux projets.
Ces
projets ont chacun une durée d’exécution de 3 ans. Ils font partie d’un
programme régional mis en œuvre par la Banque africaine de développement (Bad),
à travers la FAE et en partenariat avec le Fonds nordique de développement
(NDF) et le gouvernement du Danemark. Ce programme vise à améliorer
l’approvisionnement en eau, l’assainissement et l’hygiène et la gestion des
ressources en eau dans les capitales et les zones rurales de cinq pays du Sahel
(Burkina Faso, Mali, Niger) et de la Corne de l’Afrique (éthiopie, Somalie).
Pour le Projet d’appui à la résilience au changement climatique et à la
Covid-19 à Bamako, la Bad a mobilisé des ressources financières à hauteur
d’environ 1,653 million d’euros soit plus d’un milliard de Fcfa.
À cela,
s’ajoute la contribution remarquable attendue du gouvernement du Mali pour
350.500 d’euros soit près de 230 millions de Fcfa. Ce projet consistera en la
construction de 30 km de réseau de distribution d’eau au bénéfice de plus de
30.000 personnes dont 15.000 femmes dans les Communes V, VI et celle de
Kalaban-coro, la construction de 40 latrines dont certaines seront munies de
douches en faveur des femmes dans les lieux publics à Kalaban-coro.
Le
Projet prévoit, en outre, la sensibilisation au changement de comportement
vis-à-vis de l’assainissement et de l’hygiène au bénéfice de 500.000 personnes
dont 250.000 femmes, accompagnée de l’acquisition et l’installation d’une
centaine de dispositifs de lavage des mains dans les lieux les plus sensibles.
S’y ajoutent la réalisation des études techniques détaillées pour la
construction de deux ouvrages de stockage, de deux stations de reprise, et la
réalisation d’un réseau d’adduction d’eau à grand diamètre de 35 km en vue de
renforcer l’approvisionnement en eau des populations dans les Communes I et
III. Pour le projet Paaepar-3C2K, la Bad a mobilisé environ 4,907 millions
d’euro soit un peu plus de 3 milliards de Fcfa.
La contribution du gouvernement
s’élève à 950.732 d’euros soit plus de 623 millions de Fcfa. Ce projet
consistera en la construction de plus de 20 systèmes d’approvisionnement en eau
potable au bénéfice de près de 80.000 personnes, dont 50% de femmes, la
construction de 249 cabines de latrines au bénéfice de près de 12.450 personnes
dont certaines seront munies de douches en faveur des femmes dans 83 lieux
publics.
Ce projet prévoit aussi la réalisation de 10 forages piézométriques
pour le suivi des ressources en eau ainsi que la sensibilisation au changement
de comportement vis-à-vis de l’assainissement et de l’hygiène au bénéfice de
333.800 personnes, accompagnée de l’acquisition et installation de 270
dispositifs de lavage des mains dans les lieux les plus sensibles au bénéfice
de 3.600 enfants, femmes et hommes.
Selon
le représentant de la Bad, le succès attendu de l’exécution de ces deux projets
réside dans le fait qu’il permettra l’amélioration de la qualité de vie des
communautés vulnérables de la Région de Kayes et du Cercle de Kati ainsi que
des populations urbaines de Bamako. Firmin Bri Ayé a souligné qu’à ce jour, le
portefeuille de la Bad au Mali compte 24 opérations avec un montant total des
engagements en faveur du Mali de 564 millions d’UC, environ 452 milliards Fcfa,
dont 9% investis dans le secteur eau et assainissement.
Pour
sa part, le secrétaire général du ministère de l’Énergie et de l’Eau a exprimé
sa reconnaissance à la Bad pour son appui à la mise en œuvre de ces importants
projets. Selon Djoouro Bocoum, ces initiatives sont le fruit de l’engagement
manifeste de la FAE-Bad auprès du gouvernement malien dans sa quête légitime du
bien-être des populations.
«C’est dans cet esprit que ces projets visent
à prémunir les populations bénéficiaires face aux défis émergents de résilience
aux effets du changement climatique et de la pandémie à Covid-19, à travers
l’accès aux services durables de l’eau potable et d’assainissement, dans la
perspective des enjeux et objectifs de développement durable inscrits dans le
Cadre stratégique pour la croissance économique et le développement durable
(Credd)», a-t-il déclaré, soulignant que «plus de 7 millions de Maliens n’ont pas d’accès à l’eau potable».
Le choix des zones d’intervention de ces projets, est basé, entre autres, sur des critères de vulnérabilité des populations, de sous équipement en infrastructures hydrauliques et d’assainissement, et d’alignement sur les priorités de développement local. Le premier projet intervient en milieu rural notamment dans la Region de Kayes et le Cercle de Kati. Il est mis en œuvre à travers la Direction nationale de l’hydraulique. Le second projet concerne le milieu urbain notamment le District de Bamako et sa mise en œuvre est confiée à la Société malienne de patrimoine de l’eau potable (Somapep).
Makan SISSOKO
Les producteurs sont partagés entre inquiétude et espoir. Outre le démarrage difficile de la campagne, l’apparition des nuisibles, l’inondation des cultures ainsi que la qualité des engrais sont des contraintes majeures qui risquent d’affecter les rendements.
L’initiative vise à améliorer l’accès aux services financiers pour les acteurs de plusieurs filières agricoles.
L’évènement a été marqué notamment par la plantation d’arbres et la projection d’un documentaire sur la biodiversité.
L’histoire retiendra que c’est la filiale Nord-Est de la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT) qui a reçu la première sortie sur le terrain du ministre de l’Agriculture, Daniel Siméon Kelema et du nouveau président directeur général de la CMDT, Mamadou Moustapha D.
Le déroulement de la campagne agricole est rassurant. Toutefois, les producteurs agricoles rencontrés ont évoqué des problèmes, notamment la présence de nuisibles, la qualité de l’engrais et la non disponibilité de l’engrais subventionné.
L’histoire retiendra que c’est la filiale Nord-Est de la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT) qui a reçu la première sortie sur le terrain du ministre de l’Agriculture, Daniel Siméon Kelema et du nouveau président directeur général de la CMDT, Mamadou Moustapha D.