
C’est dans
une ambiance festive que le stade Koumi Diossé de Kolokani a servi de cadre
jeudi dernier au lancement du Projet de réalisation des infrastructures
socioéconomiques et accompagnement des comités de gestion dans les Régions de
Koulikoro et Nioro.
La cérémonie de lancement, qui a été présidée par le préfet
du Cercle de Kolokani, Alou Diarra, s’inscrit dans le cadre de la 2è phase du
Programme jeunesse et stabilisation (Projes II). C’était en présence du
coordonnateur régional du Programme, Mohamed Adama Sidibé et du directeur
général du Cabinet d’assistance au développement des PME/PMI (CADP), Julien
Keïta.
D’un coût
de 13,3 millions d’euros (environ 8,645 milliards de Fcfa) financé par l’Union
européenne (UE), le Projes II est placé sous la tutelle du ministère de
l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Il a pour objectif de
favoriser la stabilisation et le renforcement du contrat social dans les
Régions du Sud et de l’Ouest du Mali. Dans le cadre de sa mise en œuvre, 27
projets d’infrastructure dans les domaines de l’éducation, de la santé, de
l’hydraulique, de l’économie, de la jeunesse et du sport sont identifiés dans
les Communes de Diéma, Nouga et Kolokani.
Parmi
lesquels figurent neuf qui seront réalisés à Kolokani. Il s’agit de la clôture
du groupe scolaire (A et G) à Kolokani, la construction et l’équipement de
trois salles de classes à Koumi, la construction d’une salle de vaccination au
Centre de santé communautaire (Cscom) de Kolokani. S’y ajoutent la réalisation
d’une adduction d’eau sommaire à Tao Tomo, de deux retenues d’eau à Dono et
Falibougou, d’un périmètre maraîcher à Torokoroni, de 20 hangars au marché
hebdomadaire de Kolokani. Sans oublier la rénovation du stade Koumi Diossé et
l’équipement de trois centres secondaires d’état civil à M’Pella, Nerekoro et
Mintimbougou.
Le
coordonnateur régional du Programme a fait savoir que pour ces infrastructures,
un comité de gestion sera fonctionnel en vue de favoriser leur durabilité. Pour
Mohamed Adama Sidibé, ces actions de l’UE à travers le Projes qui succèdent à
d’autres déjà réalisées viennent s’ajouter aux efforts consentis par l’État.
Elles contribueront ainsi à la stabilisation et à l’autonomisation économique
des femmes et des jeunes des différentes localités conformément à la volonté de
l’État et de son partenaire. Il a lancé un appel à tous les bénéficiaires à
œuvrer pour la durabilité de ces actions.
Gestion
durable- Notons que le Projes a mobilisé le CADP afin d’apporter une assistance
technique aux collectivités territoriales bénéficiaires et acteurs concernés
pour la gestion durable des infrastructures socioéconomiques. Pour son
directeur général, le mandat de son Cabinet est de renforcer les capacités et
les compétences des comités de gestion des services sociaux de base afin de les
rendre opérationnels.
Mais aussi à assurer la bonne exécution de la convention
de partenariat entre les communes et les comités de gestion. Selon Julien
Keïta, il est attendu de la prestation du CADP, la réalisation d’un état des
lieux de la gestion des infrastructures concernant sept comités de gestion à
Kolokani, 11 à Nouga et huit à Diéma.
Pour sa
part, le préfet du Cercle de Kolokani a précisé que ce lancement a pour
objectif de présenter l’initiative, notamment la stratégie d’intervention, les
principales activités et les résultats attendus aux parties prenantes du
Programme. Mais aussi de donner la parole aux autorités et aux bénéficiaires
pour témoigner de la pertinence du programme dans les communautés ciblées.
Ce
faisant, Alou Diarra a salué, à travers le Projes, tous les partenaires qui ont
facilité la conception et le démarrage de ces projets intégrateurs qui
favoriseront une meilleure stabilisation socioéconomique dans les différentes
localités. Il a assuré tous les acteurs intervenants dans le cadre de ces
projets de l’accompagnement et de l’engagement ferme des bénéficiaires et des
autorités locales pour l’atteinte des objectifs fixés.
De son
côté, le porte-parole des bénéficiaires, Oumar Niafo, a soutenu que le Projes
est arrivé à point nommé avec ses multiples secteurs dont les réalisations
permettront d’apaiser la souffrance des mères, d’améliorer le plateau technique
de la santé, d’augmenter la qualité de l’éducation et d’impacter positivement
la jeunesse et le sport.
Pour lui,
ces impacts sont des facteurs de développement à travers la création d’emplois,
la cohésion sociale et surtout la lutte contre l’immigration clandestine et
l’insécurité pour bannir l’enrôlement des jeunes au sein des groupes armés
terroristes. La cérémonie de lancement a été marquée par la pose symbolique de
la première pierre annonçant ainsi le début de la rénovation du stade Koumi
Diossé.
Envoyé
spécial
Souleymane SIDIBE
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