Courant
2019, suite au refus du lit conjugal par son épouse Oumou Coulibaly, Sékou
Coulibaly a commis l’irréparable en assassinant cette dernière. Du coup, Sékou
est tombé sous les dispositions de la loi en vigueur réprimant l’assassinat.
D’où
sa comparution devant les juges de la Cour d’assises pour y être jugé
conformément à la loi. Les faits qui ont motivé cette comparution se sont
passés en octobre de la même année à Natiana, dans la Commune rurale de
Kaladougou (Ségou) où le couple vivait avec ses 5 enfants depuis au moins une
vingtaine d’années.
De l’acte d’accusation et de renvoi en Cour d’assises, il ressort que l’époux Sékou qui traversait des difficultés financières a décidé de partir en aventure en Côte d’Ivoire. Ainsi, il laissa derrière lui son épouse et ses enfants en les confiant à son frère aîné Amara Coulibaly.
Trois
enfants en secondes noces- Cette aventure durera 9 ans et, par la suite,
l’épouse Oumou Coulibaly apprendra que son mari a convolé en secondes noces
avec une autre femme dans son pays d’accueil, avec qui il a eu 3 enfants. C’est
ainsi qu’elle a demandé à son beau-frère Amara de la laisser retourner dans sa
famille paternelle à Gouana dans la Commune rurale de Fana. Sur place là-bas,
Oumou aussi s’est liée à un homme avec qui elle aura un enfant.
Le
temps passant, Sékou Coulibaly est rentré au bercail. Lorsqu’elle a appris
cela, Oumou est revenue chez celui-ci pour reprendre leur vie conjugale. En
effet, depuis la reprise de cette nouvelle vie en couple, les deux époux qui
résidaient dans leur hameau de culture non loin du village de Natiana, ne
s’entendaient plus. Ainsi de nombreuses scènes de ménage émaillaient leur
quotidien. En fait, l’époux soupçonnait toujours son épouse d’entretenir des
relations extraconjugales avec un autre homme, et que sur rendez-vous, les deux
amants se rencontraient au champ les dimanches.
Ainsi
dans la journée du mercredi 16 octobre 2019, sachant que sa femme Oumou avait
prévu de se rendre au village, Sékou est parti se mettre en embuscade entre
leur hameau et le village de Natiana. Dès qu’elle y arriva, le mari jaloux lui
asséna de violents coups de manchette et de couteau sur plusieurs parties du corps. Notamment à la poitrine, à
l’abdomen, au dos, aux deux bras. En outre la pauvre dame a eu le pouce droit
amputé.
Après son forfait, l’homme a abandonné sa victime gisant dans une mare de sang
et a pris la clé des champs pour se réfugier dans un village voisin. C’est là
où il a été appréhendé et conduit à la brigade territoriale de gendarmerie de
Dioïla qui a ouvert une enquête à la suite de laquelle, le mari jaloux a été poursuivi et inculpé pour assassinat.
D’où son renvoi devant la Cour d’assises
pour y être jugé conformément à la loi.
Face à la gravité des faits, l’homme n’a pas cherché à se disculper. Il a tout simplement reconnu les faits à toutes les étapes de la procédure. Il en été de même lors de sa dernière comparution à la barre. Néanmoins, le mari jaloux a justifié son acte odieux par le fait que son épouse lui a refusé le lit conjugal. De plus, il lui avait refusé de se rendre sur un site d’orpaillage comme elle en avait fait la demande à un moment donné.
Refuser
le lit conjugal- « Après 9 années passées à l’aventure, je suis revenu
bredouille. J’avais déjà une femme selon les coutumes avec qui j’avais eu deux
enfants avant de partir. À mon retour, j’ai demandé à mon grand frère si elle
ne s’était pas mariée avec quelqu’un d’autre parce que 9 années c’est beaucoup.
Après avoir eu la confirmation qu’elle ne
s’était pas mariée, on a réengagé les démarches pour qu’on puisse se remarier.
Après deux mois de négociation, on s’est marié. Juste après une année de
mariage, elle a voulu retourner sur le site d’orpaillage où elle se trouvait
quelques temps plus tôt. Mais je n’ai pas voulu. C’est ainsi qu’elle a commencé
à me refuser le lit, à me parler mal et à sortir du foyer conjugal comme elle
le voulait».
Devant
des jurés perplexes, l’accusé a poursuivi sa narration : « Ce jour,
on s’est disputé et elle m’a insulté. Après, elle a demandé à aller chez sa
sœur. C’est ainsi que, très en colère, je l’ai suivie avant de la poignarder »,
a-t-il relaté à la barre.
Le
ministère public qui ne voulait pas laisser traîner les débats, l’a chargé.
« Pourquoi n’avoir pas opté pour autre chose après l’avoir
poursuivie ?», a demandé le parquet. “J’étais très remonté contre elle
c’est pourquoi je n’ai pas réfléchi par deux fois », a répondu le mis en
cause.
La défense a plaidé pour une requalification des faits, d’assassinat en coups
mortels, car, justifiera-t-il, il n’y a eu ni préméditation ni guet-apens. Après les débats, les jurés ont
reconnu Sékou Coulibaly coupable des faits de coups mortels. Il a ainsi écopé
de 15 ans de prison.
Tamba CAMARA
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