
Le premier se défend avant même que le second n’eut le temps de l’accuser. Le divorce n’est pas prononcé mais rien ne va plus. Après avoir documenté le massacre de Bounti, l'armée malienne découvre un charnier à Gossi après le départ de l’Armée française. Tirs de barrage préventifs, les médias français dénoncent un montage grotesque, images satellitaires à l’appui pour désigner les FAMa et leurs partenaires russes comme auteurs de la tuerie. On voit le complot partout par ces temps qui courent.
La fosse commune en question a été découverte près du camp militaire de Gossi par les militaires maliens nouvellement venus. C’était le camp militaire de Barkhane, la force française retirée « en plein vol » par le président Macron suite à des brouilles diplomatiques avec Bamako.
Selon un communiqué de l’état major des armées maliennes, une huitaine de corps sont hâtivement enterrés dans la même fosse. Qui sont-ils ? Pourquoi sont-ils abattus comme des chiens ? A ces deux questions, les enquêteurs désignés tenteront d’y apporter un peu de lumière. En attendant, France 24 tire déjà les conclusions et désignent les auteurs du massacre : les FAMa et les Russes. La grosse artillerie médiatique continue à matraquer les esprits avec des images de drone.
En face, le Mali n’est pas seul. Moscou affirme son soutient à Bamako dans son intention d'enquêter sur des fosses communes présumées découvertes près d'une ancienne base de l'armée française, a déclaré le ministère russe de la Défense, vendredi. Selon plusieurs médias, les corps retrouvés dans des fosses communes sont ceux d'un groupe de bergers locaux, dont la disparition a été imputée aux Français une semaine auparavant.
La diffusion de ces images suscite des questions et confirme des soupçons. En 8 ans de présence au Mali, comment les terroristes ont-ils pu décimer des villages entiers alors que Barkhane pouvait les filmer ? Pourquoi l'armée française prend les devants en faisant porter le chapeau aux nouveaux partenaires des FAMa ?
Les Français font feu de tout bois pour faire croire que les Russes qui les ont poussés hors du Mali ne sont autres que des criminels. Ils usent de la vieille ficelle de la propagande de guerre : ternir la réputation de l’ennemi en l’accusant de s’en prendre aux civils.
Ahmadou CISSE
Les enseignants des écoles publiques du District de Bamako reprennent le travail dès ce lundi 20 octobre 2025 aux heures habituelles des cours..
En marge de la 3è édition des journées Ouest-africaines de l'audit interne, tenues à Bamako les 16 et 17 octobre, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta a reçu, ce vendredi 17 octobre, une délégation de l’Association des contrôleurs, inspecteurs et auditeurs .
Certains rapports occidentaux tentent désespérément de faire croire que le Mali serait une « république en ruine », une «transition sans cap», un pays «sous tutelle russe» condamné à l’isolement. Ce récit, souvent répété, ignore la logique interne d’un processus souverain qui.
Lancé depuis le mois de septembre, par la Direction nationale de la pédagogie (DNP) avec l’appui technique et financier du Projet d’amélioration de la qualité et des résultats de l’éducation pour tous au Mali (Miqra), l’atelier d’élaboration et de validation des livrets pédagogique.
Dans le cadre des activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, le gouverneur de la Région de Mopti, le Général de brigade Daouda Dembélé a respecté la tradition en rendant visite, mercredi 15 octobre, aux deux personnes les plus âgées de la Co.
Suite à la recrudescence de l’insécurité dans la Région de Gao, des mesures strictes ont été prises concernant les activités illicites sur le site minier de N’tahaka, situé à une cinquantaine de kilomètres de la Commune urbaine de Gao..