Photo de famille après la conférence
L’ouverture
de la rencontre, qui a eu lieu à l’École de guerre du Mali, a été présidée par
le président du Cesec, Yacouba Katilé, en présence du commandant de la plus
grande institution de formation militaire de notre pays, le général de division
Oumar Dao. À l’origine, dans les grandes
démocraties, le Conseil économique, social et culturel apparaissait comme un
complément au système public républicain, démocratique, social et même
progressiste.
C’est un cadre où la composante nationale la plus active, celle
qui assure l’essentiel des productions matérielles et immatérielles d’une
population, peut participer aux jeux politiques, émettre des idées, faire des
suggestions et prodiguer des conseils. Cela, afin que règne la paix sociale,
condition sine qua-non de tout développement. «Aujourd’hui, il est le terrain
par excellence du tripartisme, amélioré à notre époque par le dialogue social
dont les principaux acteurs sont le gouvernement, les employeurs et les
travailleurs, auteurs des textes connus sous le nom de Pacte national pour la
croissance et le développement», a déclaré le président du Cesec.
D’après Yacouba Katilé, le
dialogue social n’est pas seulement un instrument de résolution des conflits,
mais une véritable approche du développement économique et même politique.
Ainsi, dans différents pays, le contenu des missions du Conseil économique et
social s’est diversifié et approfondi, donnant une nouvelle dimension républicaine,
démocratique, sociale et économique. Depuis 2012, le Mali fait face à
une guerre qui lui a été imposée par les forces du mal avec ses corollaires de
victimes innocentes ainsi que ses répercussions négatives sur le développement
socio-économique du pays.
Cependant, le président du Conseil s’est réjoui des
résultats probants obtenus dans le domaine de la sécurité et de la défense de
notre pays, nonobstant le contexte géopolitique incongru. «Que de prouesses
réalisées en si peu de temps ! Toute chose qui dénote de la forte volonté
politique des autorités de la Transition à reconstruire notre outil de défense
et de sécurité», a indiqué Yacouba Katilé. Les indicateurs objectivement
vérifiables démontrent, si besoin en est, que notre Armée monte en puissance.
La création de l’École de guerre du Mali en septembre 2021 participe de cette
volonté politique, a souligné le président du Cesec.
7è institution de la République,
creuset de toutes les couches socioprofessionnelles de notre pays, le Conseil
économique, social, environnemental et culturel est par excellence une
assemblée consultative qui inspire l’élaboration des politiques publiques.
Outre l’examen des projets de loi des finances, l’organe consultatif élabore,
conformément à la nouvelle Constitution, le Rapport annuel des besoins,
attentes et problèmes de la société avec des propositions et orientations à
l’attention du président de la République, du chef du gouvernement et des
présidents des deux chambres du Parlement (Assemblée nationale et futur Sénat).
«Avec l’avènement de la 4è République, nos missions ont été renforcées
notamment par le mécanisme d’évaluation des recommandations et autres avis
émis», a développé le président du Cesec.
De son côté, le commandant de l’École de guerre du Mali a indiqué que son institution a pour vocation de former nos futurs chefs militaires, de les préparer à être immédiatement capables d’être employés dans l’ensemble des domaines de mission qui peuvent les attendre, notamment ceux relevant de l’opérationnel et du commandement organique. Aussi, les sortants de l’École sont appelés à servir comme conseillers auprès des grands décideurs.
Bembablin DOUMBIA
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