
Le chef de l’État, le colonel Assimi Goïta, recevant en audience, jeudi dernier à Koulouba, la délégation dépêchée à cet effet
Composée
notamment du ministre d’État, ministre de la Défense nationale du Niger, le
général Salifou Mody et du ministre d’État, ministre de la Communication, de la
Culture, des Arts et du Tourisme, Porte-parole du gouvernement du Burkina Faso,
Rintalba Jean Emmanuel Ouédraogo, elle était venue présenter ses condoléances
et exprimer sa compassion au peuple malien et aux autorités maliennes suite à
l’agression terroriste contre les Forces armées maliennes (FAMa) à Tinzawatène
(Région de Kidal), il y a quelques jours.
«Nous avons été spécialement dépêchés
par les chefs d’État du Niger, le général Abdourahamane Tiani et du Burkina
Faso, le capitaine Ibrahim Traoré», a déclaré le ministre d’État, ministre de
la Défense nationale nigérien. Le général Salifou Mody a ajouté que l’objectif
de cette visite était d’affirmer une fois de plus leur soutien au peuple frère
du Mali, mais surtout de réaffirmer leur solidarité, leur engagement et leur
résolution à combattre le terrorisme sous toutes ses formes.
De
son côté, le ministre d’État, ministre chargé de la Communication du Faso a
souligné que la rencontre a été l’occasion, une fois de plus, d’afficher leur
solidarité et surtout leur unité. Selon Rintalba Ouédraogo, dans le cadre de la
Confédération, «l’espace AES est trois peuples mais un seul et même
destin». «Donc, le combat est le même au Burkina tout comme au Mali et au
Niger», a-t-il fait savoir. Et d’ajouter que la délégation ressort,
véritablement, enrichie des échanges qu’elle a eus avec le président Goïta.
La
rencontre a également été l’occasion de renforcer leur détermination commune et
ferme à faire face à toutes les adversités et aux terroristes. Sans oublier
leurs «parrains» et tous ceux qui, aujourd’hui, tapis dans l’ombre tirent
les ficelles pour pouvoir faire avancer leurs intérêts dans nos États. «Nous
repartons avec des messages rassurants, surtout une détermination intacte que
nous devons donc transmettre à nos chefs d’État respectifs», a confié le
ministre burkinabé.
Il
convient de rappeler qu’après cette attaque terroriste contre nos hommes en
uniforme ayant bénéficié de l’appui de l’Ukraine, du 26 au 28 juillet dernier,
les réactions de Ouagadougou et de Niamey n’ont pas tardé. Dans un communiqué
en date du 2 août dernier, le ministère des Affaires étrangères, de la
Coopération régionale et des Burkinabé de l’Extérieur a condamné fermement cet
acte d’apologie du terrorisme de Kiev et s’est étonné que cela soit relayé par
son ambassade à Dakar, au Sénégal.
Avant d’en appeler à la responsabilité de la
Communauté internationale face au choix opéré par l’Ukraine de soutenir le
terrorisme. Par ailleurs, le Burkina Faso a réaffirmé son soutien indéfectible
aux FAMa dans le combat pour la liberté et contre le terrorisme international
et ses tentacules dans la Confédération de l’AES ainsi que sur l’ensemble du
continent africain.
Pour sa part, le gouvernement de la République du Niger a
annoncé, le 6 août dernier, sur la télévision nationale, à travers un
communiqué, avoir rompu, avec effet immédiat, ses relations diplomatiques avec
Kiev suite à son implication dans l’attaque contre nos forces armées. Comme le Burkina
Faso, Niamey en appelle, aussi, à la responsabilité de la Communauté
internationale face au choix «assumé» de l’Ukraine de faire l’apologie du
terrorisme dans un contexte mondial, où l’unanimité est faite sur l’impératif
de combattre ce fléau. Il a réitéré son soutien indéfectible aux FAMa dans leur
noble combat pour la liberté et l’intégrité territoriale du Mali.
La visite de
la délégation de l’AES au chef de l’État, la semaine dernière, traduit le
soutien et la détermination ferme de la Confédération à combattre les
terroristes et leurs sponsors internationaux. Cette audience a enregistré la
présence du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la
Décentralisation, Porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga.
Bembablin DOUMBIA
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