La cérémonie
d’ouverture était présidée par le conseiller technique au ministère en charge
de l’Aménagement du territoire et de la Population, Birama Tangara, en présence
du directeur national de l’aménagement du territoire, Dr Abdoulaye Sanogo, du
conseiller au bureau de représentation de la Commission de l’Uemoa à Bamako,
Anani Honliasso.
Selon le conseiller au bureau
de représentation de la Commission de l’Uemoa à Bamako, cette rencontre va
permettre de renforcer l’appropriation de ce schéma pour assurer le développement
équilibré et durable de notre espace commun qui fait face à plusieurs défis
territoriaux. Il s’agit, entre autres, de la gestion de la croissance démographique
qui exige des services sociaux de base en nombre et en qualité ainsi que les
disparités territoriales dont la question clé en matière de développement
spatial est celle du mode de complémentarité entre les pays littoraux et les
pays continentaux.
Pour Anani Honliasso, c’est à
travers un schéma d’aménagement et de développement que nous pouvons notamment
harmoniser les grandes vocations des territoires, orienter l’expansion urbaine
dans les parties du territoire pouvant accueillir le développement de façon économique
et acceptable sur le plan environnemental et harmoniser la planification et
l’emplacement des équipements et des services collectifs.
De son côté, le conseiller
technique du ministère en charge de l’Aménagement du territoire et de la population
a indiqué que la vision d’intégration et de développement communautaire du SDER
ne peut se réaliser au Mali qu’avec la mise en œuvre efficace et efficiente du
Schéma national d’aménagement du territoire (SNAT).
Selon Birama Tangara, la
gestion d’un territoire ne peut réussir que si les outils de planification
spatiale sont suivis et évalués de façon régulière. C’est pourquoi, dira-t-il,
son département ne ménagera aucun effort pour assurer le suivi régulier du SDER
et du SNAT. Et pour assurer ce suivi régulier, a-t-il poursuivi, il est nécessaire
de suivre régulièrement le SNAT.
Amadou GUEGUERE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
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