
Le directeur exécutif du CapDH, Négueting Diarra, les représentants du ministre chargé de la Justice, Mme Gassama Adan Maïga et du Famoc, Fréderic Caboré
Les
acteurs de défense des droits de l’Homme sont réunis, depuis hier au Centre
international de Conférences de Bamako (CICB), pour échanger sur la promotion
et le respect des droits humains dans notre pays. C’est à la faveur de la 2è
édition de «Tabalen», espace de réflexion, d’alerte et d’interpellation sur les
droits humains, qu’organise le Centre d’assistance et de promotion des droits
humains (CapDH).
L’ouverture des travaux était présidée par la représentante du
ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Mme Gassama Adan Maïga, en
présence du directeur exécutif du CapDH, Négueting Diarra et du représentant du
Fonds d’appui aux moteurs du changement (Famoc), Fréderic Caboré.
Cette
rencontre, qui durera trois jours, vise à contribuer à la promotion et au
respect des droits humains dans notre pays, à travers l’information, la
sensibilisation, l’alerte et l’interpellation sur des questions majeures
relatives aux droits de l’Homme.
Le
Mali traverse une période fragile marquée par un contexte sécuritaire instable.
Cette situation favorise, malheureusement, la recrudescence de la violence et
des atteintes aux droits humains auxquelles sont exposées les couches
vulnérables, particulièrement les femmes et les enfants. Dans ce contexte
difficile, la protection et la promotion des droits de l’Homme demeurent une
problématique nationale, au regard du faible niveau de connaissance des
citoyens de leurs droits lié en partie au taux d’analphabétisme élevé.
Pour
la représentante du ministère en charge de la Justice, les droits de l’Homme
sont le fruit d’une longue évolution socioculturelle et historique et puisent
leur inspiration dans toutes les cultures, religions et traditions du monde.
D’après Mme Gassama Adan Maïga, on retrouve leurs traces aussi bien en Asie, en
Amérique, en Europe qu’en Afrique, notamment dans la Charte de Kurukanfuga de
1236. «Cette Charte est un document de référence qui a traité les droits
fondamentaux de l’Homme, notamment le droit à la vie et à l’intégrité physique,
les droits de l’enfant et les droits de la femme», a-t-elle déclaré.
Les défis en matière de droits humains sont à la fois multiples et complexes parmi lesquels, figurent la vulgarisation des droits de l’Homme et la compréhension des mécanismes de protection des droits humains par les communautés.
Cela
s’explique, a indiqué la représentante du département en charge de la Justice,
par deux raisons fondamentales, à savoir l’incapacité pour la plupart des
communautés de pouvoir lire et de comprendre «nos textes rédigés en français et
un déficit de communication pour la vulgarisation des droits humains».
En
effet, a-t-elle signalé, les instruments juridiques internationaux, régionaux
et nationaux relatifs aux droits de l’Homme demeurent insuffisamment connus par
les citoyens. Ce qui constitue, malheureusement, un véritable facteur
favorisant des multiples abus et violations des droits de l’Homme, a relevé Mme
Gassama Adan Maïga. Elle a ensuite appelé à une grande mobilisation dans le
cadre d’une synergie d’action entre tous les acteurs œuvrant pour la promotion
des droits humains et la réalisation des campagnes d’éducation aux droits
humains. Cela, afin de favoriser l’instauration d’une culture des droits de
l’Homme au Mali.
Le directeur exécutif du CapDH s’est dit convaincu que les panels, qui sont prévus au cours de la rencontre, seront couronnés d’échanges riches et fructueux pour l’amélioration des droits humains dans notre pays. «Des recommandations pertinentes sur lesquelles des actions de plaidoyer seront engagées sont attendues», a invité Négueting Diarra, avant de réitérer l’engagement de son organisation à s’impliquer dans la démarche «patriotique» de défense et de promotion des droits humains au Mali.
Bembablin DOUMBIA
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