
De grandes stars de la musique malienne comme Salif Kéïta ont électrisé le public
Côté art visuel, une
vingtaine d’expositions au siège de la Fondation Festival sur le Niger était
rehaussés non seulement par la présence des œuvres de célèbres maliens comme
Abdoulaye Konaté et Cheick Diallo, le Burkinabé Ky Siriki, le Béninois Ludovic
Fadïro, le Togolais Kossi Assou et le Nigérian George Edozie. Mais également
par le concours international. C’est notre compatriote Mariam Ibrahim Maïga qui
a remporté le premier prix dénommé prix Mamou Daffé. Elle a eu droit à un
trophée et une somme de 1 million de Fcfa.
Intitulée
«Sin Sanou man», cette peinture en acrylique sur tissu montre cinq homme dans
la pénombre, portant des armes et chaussés des bottes de couleur d’orée. Une
grande toile de 3,5 mètres sur 2 mètres. L’artiste dédie cette œuvre au travail
des Cinq colonels au pouvoir dans notre pays. Pour elle, les militaires sont en
train d’effectuer un énorme travail. Ils ont
libéré les parties occupées de notre pays, tout en ramenant petit à
petit la sécurité et la quiétude pour les populations, a-t-elle expliqué devant
la presse.
Le deuxième
prix, dénommé prix du Centre culturel kôrè, est allé à l’Ivoirienne Tiélégnon
Ariane Koné. La valeur de ce prix est 750.00 Fcfa. Le troisième est le prix de
l’Institut kôrè des arts et métiers, d’une valeur de 500.000 Fcfa. Il est
revenu au Nigérian Aremu Opemi. Et enfin le prix de la meilleure femme artiste
«Anta Guèye» récompense les efforts de la Tunisienne Ikram Ben Ibrahim.
Les 20 ans
du Ségou’Art Festival sur le Niger ont aussi été marqués par une soirée Hip hop
dédiée à l’artiste Cheick Amadou Tidiane Seck. Cette initiative qui a regroupé
un nombre important d’artistes de la scène Hip hop made in Mali et de quelques
pays d’Afrique de l’Ouest, a été l’occasion pour les organisateurs de rendre
hommage à ce grand artiste toujours présent, toujours disponible pour la jeune
génération.
Musicien au
doigté magique, avec une habileté remarquable, Cheick Amadou Tidiane Seck est
un artiste qui a inscrit en lettre d’or son nom dans l’histoire de la musique
malienne. L’homme est aussi un acteur très important dans le processus
d’évolution de jeunes talents ainsi que d’initiatives culturelles au Mali. Il y
participe chaque année, à travers des masterclass, des tables rondes ainsi que
des panels. Cette année, à l’occasion de la célébration de ses 20 ans
d’existence, le Ségou’Art Festival sur le Niger a décidé de lui rendre un hommage
particulier à travers l’organisation d’une soirée 100% hip hop.
Au programme
de cette soirée festive, une belle brochette d’artistes parmi lesquels Imilo
Lechanceux du Burkina Faso, Didier Awadi du Sénégal, les rappeurs Master Soumy,
Mylmo, Iba One, Mobjack, Mogoni, Calibre 27, Dr Keb, Mariam Koné, et Maïmots du
Mali. Ce fut aussi une plateforme de promotion des lauréats de Korè Hip Hop
2023.
Comme chaque
année, depuis 2014, le Festival sur le Niger dédie une soirée à la paix,
intitulée Caravane de la paix avec la participation des festivals partenaires
que sont le Festival sur le désert d’Essakan (Tombouctou) et le Festival
Taragalte du Maroc. Cette caravane se
veut un espace de promotion de la paix, du vivre ensemble mais surtout de la
diversité culturelle.
Le Festival sur le Niger, c’est aussi du théâtre. Cette année, le public a pu apprécier la pièce intitulée «Juste savoir». Cette œuvre du dramaturge togolais Joël Amah Ajavon, a été présenté ce mercredi 31 janvier 2024 au Centre Culturel Kôrè Ségou. Adaptée et mise en scène par l’Association Studio Monopole, «Juste savoir» est une pièce qui questionne la condition des enfants victimes de la séparation de leurs parents.
Youssouf DOUMBIA
L’année 2024 a été marquée par le 30è anniversaire de la société. Et malgré une légère baisse des recettes, le résultat net est satisfaisant et reste dans la fourchette des trois dernières années.
«Bini Bana», littéralement on n’échoue plus. Pour le jeune réalisateur, Zaidou Coulibaly, ce long-métrage de 90 minutes est à la lisière du documentaire et de la fiction. Le cinéaste a rencontré la presse, mardi dernier à la Maison des jeunes, pour annoncer la sortie officielle de ce fi.
Ces journées proposeront des projections de films emblématiques, une exposition des photos et trophées retraçant sa carrière ainsi que des conférences-débats. Un monument sera bientôt érigé à Bamako avec la statue du cinéaste.
Le réalisateur et ancien ministre Cheick Oumar Sissoko propose avant tout de remettre notre secteur cinématographique et audiovisuel sur pied, en privilégiant la gouvernance sur différents aspects. Il suggère de fusionner les deux entités qui gèrent actuellement le cinéma (CNCM et le FAIC).
Le Bureau malin du droit d’auteur (Bumda) a choisi la veille de la fête de Tabaski, période de grandes dépenses pour les chefs de famille, pour exprimer sa solidarité à l’endroit d’une quarantaine d’artistes..
Le Comité de pilotage pour la coordination et le suivi des mesures de réparation collective relative à l’entretien et la réhabilitation des bâtiments protégés de Tombouctou a tenu, hier, au ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, sa 3è réun.