
Le secrétaire général du ministère en charge de la Justice, Dr Boubacar Diarrah s’exprimait lors de la session
Cette préoccupation a été soulevée à l’occasion de toutes les Assises à travers lesquelles, le peuple s’est exprimé sur les grands sujets intéressant la vie de la Nation. C’est donc à juste titre que le gouvernement a placé la lutte contre la corruption et la délinquance économique et financière au cœur de ses priorités pour une gouvernance vertueuse dans notre pays.
C’est ce qu’on retient essentiellement de la déclaration lue le lundi 16 juin à Vienne (Autriche) par le secrétaire général du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme. Dr Boubacar Diarrah s’exprimait ainsi lors de la 16è session du Groupe d’examen de l’application de la Convention des Nations Unies contre la corruption.
Pour rappel, le Mali a été soumis au Mécanisme d’examen de l’application de la Convention des Nations Unies contre la corruption lors du 2è cycle (2019-2024). Pendant ce cycle, les pays examinateurs du nôtre sont les Seychelles et la France. De même, notre pays et la Bolivie ont examiné la Colombie d’une part, et d’autre part, le Mali et le Cambodge ont évalué le Liban. Pour le secrétaire général du ministère en charge de la Justice, la mise en œuvre des recommandations ont permis d’aboutir à des réformes normatives, institutionnelles de gouvernance et de ressources humaines.
Dr Boubacar Diarrah est revenu sur quelques nouvelles structures créées pour lutter contre la corruption. Il s’agit du Pôle national économique et financier, du Pôle national de lutte contre la Cybercriminalité, de l’Agence de recouvrement et de gestion des avoirs saisis ou confisqués et de la Direction nationale des Droits de l’Homme. S’y ajoutent la création d’un parquet spécialisé au niveau du Pôle judiciaire spécialisé de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée et la Cellule de communication du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme. Dr Diarrah a précisé que ces nouvelles structures sont toutes opérationnelles de nos jours.
Le secrétaire général du ministère en charge de la Justice a également évoqué les innovations introduites dans les nouveaux Code pénal et Code de procédure pénale pour combattre la corruption. Entre autres, il a cité la suppression des privilèges et immunités qui constituaient un terreau favorable pour l’impunité de certains agents publics, l’imprescriptibilité des infractions en matière de délinquance économique et financière en lien avec les biens publics lorsqu’elles sont de nature criminelle. Pour combattre le fléau, des mesures nouvelles ont également été instituées, notamment la création de la première ligne verte gratuite, 36111, «Binkani Kunafoni», qui a enregistré en 2024 plus de 450 appels et a permis de mettre fin à certains abus et errements constatés.
Le secrétaire général du ministère en charge de la Justice a souligné quelques mesures préventives de lutte contre la corruption au Mali. Il s’agit de la Semaine nationale de lutte contre la corruption et l’adoption de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC) et son plan d’actions. S’y ajoutent, les organes de contrôle et d’inspection qui coexistent et agissent avec les autres structures impliquées dans la lutte contre la corruption comme l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (Oclei), le Bureau du vérificateur général (VBG). Sans oublier, l’Autorité de régulation des marchés publics et des délégations de service public, la Section des Comptes de la Cour suprême qui vient d’être érigée en Cour des Comptes avec l’adoption de la Constitution du 22 juillet 2023.
Dr Aboubacar Diarrah a rappelé la circulaire relative à la politique pénale et à la stratégie des poursuites en matière de délinquance économique et financière du ministre chargé de la Justice et des Droits de l’Homme afin de rendre plus efficace l’application des textes dans ce domaine. Il a indiqué qu’en matière de prévention, les acteurs étatiques et non étatiques collaborent afin de faire prendre conscience par la population, des conséquences néfastes de la corruption sur tous les segments de la société.
Synthèse de
Souleymane SIDIBE
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