
Le prix de vente du métal jaune sur les marchés financiers internationaux a atteint son niveau le plus élevé depuis plus d’un an le jeudi 24 février dernier à 16 heures, soit 2 heures avant la clôture. En effet, le tarif en espèces de l’or a gagné plus de 3% ce jour-là pour atteindre 1 971,54 dollars l’once à 10 h 18 GMT, constate l’Agence de presse anglaise Reuters.
Dépassant ainsi son cours le plus haut depuis janvier 2021. Cette année-là, le prix au comptant du métal jaune avait été commercé à 1948 dollars américains l’once.
Cette envolée confirme la tendance haussière amorcée depuis des mois. Elle serait précipitée par la montée des tensions entre la Russie et l’Ukraine, deux grands producteurs et importateurs de matières premières à destination notamment des pays européens. Situation face à laquelle les bourses européennes avaient ouvert dans le rouge. En de pareils cas, les investisseurs ont tendance à éviter les risques d’une chute des actions en bourse délaissant «des actifs plus risqués» au profit du métal jaune.
L’or apparaissant à leurs yeux comme une valeur de refuge pour se prémunir des chocs économiques en période de crise. Des analystes estiment que cette hausse du prix de l’or pourrait le porter à 2.000 dollars l’once.
En 2020, le prix du métal jaune a dépassé 2.000 dollars américain l’once au plus fort de la pandémie et de la crise économique qui s’est ensuivie. Cette situation avait été une réelle opportunité pour les compagnies aurifères qui ont engrangé des profits record. La demande d’or destinée à l’investissement s’était également envolée.
Selon des sources boursières, la masse de lingots associée atteignait 3.185 tonnes, un record. Les fermetures de boutiques n’avaient pas suffit pour freiner la tendance, car la demande «classique» de pièces et de lingots physiques avait bien résisté, à 241,6 tonnes (- 6%). Enfin, les banques centrales continuaient d’acheter, surtout dans les pays émergents, à raison d’environ 150 tonnes par trimestre.
Toutefois, «étrillée par la pandémie, la demande d’or destinée à la bijouterie» continuait de s’effondrer. Après s’être contractée au 4è trimestre 2019 (- 10%) sous les 600 tonnes, son plus bas niveau depuis 2011, elle avait subi de plein fouet la crise de la Covid-19. Au 1er trimestre 2020, elle s’était effondrée de près de 40% à 325,8 tonnes, le plus bas niveau jamais enregistré par le Conseil mondial de l’or (CMO), qui tient ces statistiques.
Dans les deux premiers pays consommateurs, la Chine (- 65%) et l’Inde (- 39%), les échoppes des bijoutiers s’étaient souvent restées closes durant les confinements sanitaires, qui avaient aussi découragé les voyages, et l’épargne de précaution avait fait le reste. Allons-nous assister à un tel scénario ? La tendance est à l’optimisme.
Cheick Moctar TRAORE
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